Synopsis

Becky Fuller  est productrice d’émission pour une petite télévision régionale et rêve d’accomplir son trajet professionnel dans une grande station nationale. Hélas pour elle, elle est frappée par une vague de licenciement pour raison budgétaire. Becky n’est pas du genre à se laisser abattre, elle envie des CV un peu partout et finit par avoir une touche chez IBS une chaîne New-Yorkaise. Becky rencontre le directeur d’antenne Jerry Barnes qui tente de la dégoûter de reprendre l’émission matinale « Breaking day » en totale perte de vitesse et sur le point d’être supprimée de l’antenne. Mais le dynamisme et le bagout de Becky finissent par convaincre Barnes de l’embaucher. Dès le lendemain elle prend les affaires en main et sa première grande décision est de virer le présentateur vedette machiste et imbu de lui-même…

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CRITIQUE

Si l’on retire la musique tympanicide de David Arnold ajoutée aux tonitruants morceaux de pop rock, si l’on retire la sempiternelle love story sans intérêt, et si l’on retire un réalisation assez pantouflarde cependant ré-haussée par un montage nerveux, voici une comédie américaine qui a quelques bons atouts pour elle :

Un scénario qui s’approche du screwball d’antan par sa logorrhée.

Des interprètes de premier choix avec une Rachel McAdams pétillante et craquante, qui a un bons sens du rythme dans son jeu.
Ainsi qu’un duo de vieux crocodiles du cinéma (Diane Keaton et Harrison Ford) qui n’hésite pas à en faire juste un peu trop, pour que ce soit adapté à la comédie.

Une critique des rites télévisuels des américains. Mais surtout une absence de vulgarité remarquable en ces temps terribles pour la comédie américaine où le bon goût est de se complaire dans les allusions scatologiques douteuses, quand on ne s’y vautre pas.
Mais ici point.
Allelujah!

Le film aura donc droit à ma bienveillance en son endroit pour ses qualités citées plus haut en dépit de ses vilains défauts.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Dans l’ascenseur Becky discute avec un jeune producteur quand surgit Mike Pomeroy. Becky se tourne vers lui et lui annonce avec fougue toute son admiration pour ce qu’il représente pour elle. Mike Pomeroy lui jette un regard dédaigneux et émet un grognement à l’arrêt suivant de l’ascenseur il s’en va sans un remerciement. Le producteur annonce à Becky qu’elle est l’admiratrice de la troisième personne la plus odieuse au monde derrière Kim Jong Il et Angela Lansburry. Scène très réussie.

L’ANECDOTE

Ne pas confondre ce film avec le film homonyme de Lowell Sherman (1933) avec Katharine Hepburn, Douglas Fairbanks Jr. et Adolphe Menjou. Katharine Hepburn a reçu un Oscar pour son rôle d’actrice de théâtre qui après des débuts difficiles va connaître une ascension fulgurante à Broadway.

NOTE : 12/20

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