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Synopsis

Saint-Tropez année 1970, l’été. Le millionnaire belge et baron Claude Tranchant, invite ses amis dans sa villa. Jacques Aziza emprunte un des amis du baron emprunte la voiture de la femme du baron. Sur les routes sinueuses de l’arrière pays il a un accident. La voiture a été sabotée. Le directeur de la police judiciaure du 36 quai des orfèvres, dépèche l’inspecteur Jean Boulin. Ce dernier a une solide réputation de catastrophe ambulante, mais les sous effectifs de la période estivale obligent…

CRITIQUE

Le film lorgne bien evidemment sur l’inénérrable inspecteur Clouseau génialement interprété par Peter Sellers dans les aventures de la Panthère rose. Série de films signés Blake Edwards.
Mais c’est tellement moins bien écrit, moins bien interprété et moins bien réalisé que c’en est pitié. Pour les deux premiers items (l’écriture et l’interprétation), je pense qu’un des principaux fautif est Christian Clavier qui ne parvient plus à distinguer les gags ou les dialogues qui font mouche dans une comédie et ceux qui se vautrent.
Résultat, la plupart des situations tombent à plat et les dialogues sont plus bavards qu’efficaces dans la mécanique humoristique.

La réalisation de Nicolas Bénamou bien que travaillée sur la forme (couleurs, décors et costumes) reste très approximative dans le rythme (du scénario, de l’interprétation et du montage) mais aussi dans la préparation des gags qui sont souvent téléphonés et parfois éculés.

L’interprétation de Christian Clavier est très en deçà des promesses de son personnage et se heurte forcément à la comparaison avec celles de son ainé Peter Sellers qui avait porté ce type de personnage gaffeur, dans une comédie policière, au firmament.
Mais les autres acteurs ne sont pas non plus à la fête et j’ai une pensée peinée pour Jérôme Commandeur qui passe à côté de son personnage en lui donnant une voix de fausset, mais qui après les 5 premières secondes de surprise, s’enlise et ne permet pas de porter haut ce cuisinier contrarié.

Les musiciens Maxime Desprez et Michaël Tordjman font ce qu’ils peuvent pour sauver le film. Ils sauvent leur musique. C’est déjà ça.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’ouverture du film pimpante et alerte, avant que le film ne sombre.

L’ANECDOTE

Le film fait un énorme bide au cinéma. Il se rattrappe sur les diffusions télé.

NOTE : 04/20

 

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