Synopsis

Corso un mercenaire de la bibliophilie internationale est contacté par Boris Balkan qui détient un exemplaire de « Les neufs portes du royaume des ombres » livre écrit au XV° siècle par un dénommé Torchia en collaboration avec Lucifer. Il doit retrouver les deux exemplaires existants et qui sont détenus par un collectionneur au Portugal et un autre en France dont Balkan aimerait savoir lequel est authentique. Le sien ou un des deux autres. Corso part en Europe mais déjà la mort a fait son œuvre: Un ami libraire chez qui il avait déposé l’exemplaire de Balkan est retrouvé assassiné…

CRITIQUE

Roman Polanski prend un livre du romancier espagnol Arturo Perez Reverte « Le club Dumas » et n’en restitue que la partie concernant l’enquête sur les trois livres auquel le diable aurait participé.

Pour quelqu’un qui n’a pas lu le livre c’est un film doté d’un bon suspens sur un fond peu utilisé et peu sexy pour des caméras: celui de la bibliophilie.

Pour qui a lu le livre c’est un peu plus décevant.

On pourra reprocher à Johnny Depp de manquer de carrure physique dans l’interprétation de ce bibliothécaire détective. On reprochera aussi une fin un peu trop grand-guignolesque.

Mais l’histoire nous accroche, la photographie de Darius Khondji est merveilleuse, les bibliothèques du décorateur Dean Tavoularis sont magnifiques et la musique de Wojciech Kilar somptueuse les deux génériques étant dotés d’une musique qui ravit le sens auditif.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Corso mène son enquête chez deux vieux imprimeurs jumeaux en Espagne. Grande scène de comédie.

L’ANECDOTE

Ce film européen a été lancé sur le marché avec les moyens d’un film américain. Mais les recettes n’ont pas été à la hauteur espérée.

NOTE : 13/20

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