Synopsis

Années 1950, Noah Praetorius est un médecin qui a créé sa propre clinique afin de mettre en œuvre ses idées de médecine. Selon lui l’accompagnement et le soutien psychologique sont nécessaires à la bonne guérison des patients ce qui nécessite plus de personnel que dans les autres cliniques. Ce succès et ces méthodes sont mal vues par le docteur Elwell qui enseigne dans la même université que le docteur Praetorius. Le docteur Praetorius est amené à soigner Déborah une étudiante qui est enceinte mais dont le père de l’enfant est parti. Elle fait une tentative de suicide lorsque le docteur lui apprend son état. Mais la blessure est légère et elle s’enfuit de la clinique. Noah Praetorius part à sa recherche accompagné de son ami fidèle et inséparable Shunderson…

CRITIQUE

Ce film fait nettement allusion à la chasse aux sorcières maccarthyste qui secoue Hollywood depuis 1947.

En ces temps inquisitoriaux qui secouaient l’Amérique des années 1950, où la chasse aux communistes était le sport favori de quelques névrosés et d’un alcoolique (Joseph MacCarthy).

Ce film fait une belle place aux seconds rôles. Notamment celui du docteur Elwell confit dans sa jalousie, le rôle du père de Deborah magnifique bon à rien, le rôle de Shunderson l’ami quasi muet revenu d’entre les morts, et celui de son ami biologiste et contrebassiste qui le soutiendra durant la réunion inquisitoriale. Tous ces acteurs sont impeccables.

Quant à l’histoire j’ai eu  du mal à y adhérer.
Cary Grant en médecin me semble difficilement crédible.

Pour ce qui est du travail de Joseph L. Mankiewicz c’est tout à fait remarquable. Ne serait-ce que pour le risque du sous-entendu de son sujet. Et pour les moments de comédie qui émaillent le film de façon irrésistible.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le père de Deborah raconte à Noah Praetorius sa vie manquée. Chef d’oeuvre d’humour.

L’ANECDOTE

Au même moment Edward Dmytryk réalisateur de « Ouragan sur le Caine« , « Le bal des maudits » ou « L’homme aux colts d’or » dénonce au comité contre les activités antiaméricaines: John Berry, Jules Dassin, Frank Tuttle et bien d’autres. Tous n’ont pas l’honneur chevillé au corps.

NOTE : 14/20

Video & Photo

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