Synopsis

Vincent un jeune écrivain à la plume stérile vient se ressourcer à Caldeya un petit village portuaire espagnol. Aux abord du village il rencontre un peintre qui lui fait un portrait du village comme étant envahi par une intelligentsia française et qui ressemble plus à une prison dorée qu’à un village. Il se rend chez l’écrivain Pascal Reigner écrivain tout aussi stérile que lui et alcoolique. Reigner après les présentations d’usage emmène Vincent au bar à la mode tenu par une certaine Jenny muse et briseuse de cœurs. Vincent est aussitôt subjugué par Jenny…

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CRITIQUE

Film étonnant de par sa distribution, mais qui a pris un sérieux coup de vieux.

Un allemand,  un anglais et une grecque pour interpréter un trio français, voilà qui ne manque pas d’originalité. Si les acteurs sont à la hauteur, côté scénario c’est pas folichon.

Adaptation laborieuse d’un livre éponyme oublié d’un écrivain tout aussi oublié, Henri-François Rey mais qui eut son heure de gloire et reçut le prix Interallié en 1962 avec ce livre.

Le film contient deux intrigues l’une avec des adultes et l’autre avec des pré adolescents. Mais ni l’une ni l’autre ne décolle vraiment et l’ennui arrive assez promptement.

Cela sent bon l’existentialisme, et l’angoisse inhérente à la liberté individuelle qui a tendance à faire des écrivains français des névrosés, des alcooliques et parfois des drogués. Sagan n’est pas bien loin.

N’étant pas du genre à m’apitoyer sur de pauvres nantis je préfère passer mon chemin.

Heureusement la musique de Georges Delerue parvient à nous tirer de la léthargie dans laquelle nous sombrons.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les enfants s’amusent à investir les maisons et appartements vides. Scène totalement ratée, de plus les enfants sont mauvais acteurs et cela n’arrange pas les choses.

L’ANECDOTE

Juan Antonio Bardem est une institution en Espagne.
Il a combattu le franquisme, et le cinéma bon enfant (pour ne pas dire gnangnan) que l’Espagne produisait depuis les années 1940. Membre du parti communiste, il est plusieurs fois écroué.
Il a co-écrit le scénario de « Bienvenue, monsieur Marshall » (« Bienvenido mister Marshall« ) que réalise Luis Garcia Berlanga.
Il réalise deux grands films « Mort d’un cycliste » (Muerte de un ciclista« ) en 1955 et « La grand-rue » (« Calle mayor« ) en 1956.

NOTE : 08/20

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