Synopsis

Dans une vallée des appenins de plaisance, dans une maison isolée vivent une mère aveugle et ses quatre enfants. Les trois mâles sont atteints d’épilepsie congénitale dont l’un très sévèrement. La soeur est quant à elle malmenée par ses trois frères…

CRITIQUE

Il se raconte que ce film avec « Prima della rivoluzione » (1964) de Bernardo Bertolucci furent annonciateurs en Italie des bouleversements sociaux de la fin des années 1960.

Effectivement le film se plaît à détruire une famille.
Mais celle-ci est tellement vérolée de l’intérieur, que l’autodestruction ne pouvait que l’attendre.
Marco Bellocchio a-t-il voulu partir de son exemple pour faire une généralité de la société italienne de cette époque?

Pour ma part je n’ai pas apprécié le film qui m’a profondément ennuyé. Je lui préfère « Theorème » (« Teorema« ) (1968) de Pier Paolo Pasolini autre film sur la destruction d’une famille mais par un élément extérieur.

Marco Bellocchio filme ses acteurs au plus près surtout Lou Castel

La distribution du film est irréprochable.
Lou Castel est véritablement inquiétant. Marco Bellocchio le filme au plus près et le spectateur éprouve l’impression du désordre psychique du personnage. C’est la grande réussite du film.

Ennio Morricone compose une belle partition exigeante. C’est la voix soprano de Maria Rigel Tonini que l’on entend et non celle d’Edda dell’Orso.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’assassinat d’une grande lâcheté de la mère aveugle. Lou Castel froid comme un serpent.

L’ANECDOTE

Film familial. Financé par le frère du réalisateur.

NOTE : 11/20

 

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