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Synopsis

Harlem années 1970, lors d’une descente de police dans une boite de nuit, menée par l’inspecteur Eddie Ryan, flic irlandais, la poursuite d’un des malfrats s’achève sur les toits de l’immeuble. Eddie Ryan pousse l’homme qui fait une chute mortelle. N’étant pas à sa première bavure, ryan est démis de ses fonctions le temps de l’enquête. Mais son coéquipier est retrouvé égorgé. Eddie enquête en dehors de toute légalité…

 

CRITIQUE

Howard W. Koch producteur et réalisateur au cinéma, n’a rien d’un John Frankenheimer pour le film d’action. Ainsi avec « Police connection » il tourne son dernier film. Mais n’a pas les moyens soit financiers, soit esthétiques de pouvoir donner à son film une aura qui permette à ce film de faire partie du haut du panier des films policiers.
Le film est tourné comme une série, à part que les scènes sont plus longues. Et que donc l’attention du spectateur peut en pâtir.

Le scénario est original avec la mise en avant d’une faction portoricaine indépendantiste qui semble calquée sur les Blacks Panthers. On y montre aussi deux tendances parmi ces indépendantistes : Les cyniques qui voient une manne financière et les naïfs révolutionnaires. Les uns s’entendant avec les autres pour au final s’autodétruire.
Il y a cependant des problèmes notamment sur la fin où l’on ne sait ce qu’a fait Eddie Ryan du cadavre de sa femme.

Le film utilise une imagerie des bas fonds new yorkais assez sordide. Langage ordurier, racisme de part et d’autre entre flics et portoricains, rues sales voire dévastées par la misère.

Robert Duvall joue un flic bedonnant qui commence à se faire vieux mais teigneux. Ce n’est pas un personnage sympathique. Il est odieux avec la femme qui l’accompagne. C’est un violent de nature.
Verna Bloom parvient à nous toucher dans son rôle de femme bafouée mais amoureuse.

La musique de J. J. Johnson est formidable. Quasi introuvable.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La recherche sous une pluie battante d’un témoin qui amène Eddie Ryan à un traquenard. Scène remarquable pour ses éclairages nocturnes.

L’ANECDOTE

Le titre du film français est conçu pour rappeller « French Connection » (1971) de William Friedkin qui fut un grand succès public.

NOTE : 12/20

 

 

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