Synopsis

Les quatre frères Earp, James, Virgil, Morgan, et Wyatt convoient un troupeau de bêtes à cornes vers l’est. Ils rencontrent un dénommé Clanton qui leur propose de racheter le troupeau. Refus de Wyatt. Le soir les trois aînés Earp laissent le benjamin James garder le troupeau tandis qu’il se rendent à quelques lieues dans la ville de Tombstone. Mais un indien à coups de pistolet perturbe la séance chez le barbier. Le marshall local refuse d’arrêter l’individu. Wyatt se dévoue. Quand il ramène l’indien assommé il refuse le poste de marshall qui lui est immédiatement proposé. Il se fait raser puis rentre avec ses frères retrouver le troupeau. Mais il a disparu et ils retrouvent James assassiné. Wyatt Earp retourne à Tombstone et demande à prendre le poste de marshall avec pour adjoints ses deux frères…

CRITIQUE

John Ford tord le cou à l’histoire et grave la légende de Wyatt Earp, du Doc Holliday et de la ville de Tombstone et son règlement de comptes à O.K. Corral.

John Ford a très bien connu Wyatt Earp qui se rendait régulièrement à L.A. sur les plateaux de cinéma et racontait à satiété son histoire.

Donc si John Ford n’est pas fidèle aux faits réels s’est bien dans l’intention d’en retirer des icônes emblématiques de la légende de l’ouest. Des cowboys et leur bétail, des voleurs sans scrupules, un marshall courageux, une famille soudée, une amitié franche, des voyages en diligence et une ville en développement.

Dans ce film l’action est supplantée par les scènes d’exposition, les Clanton ne sont désignés comme les assassins du jeune James Earp que dans les 20 dernières minutes du métrage. Le film donne une grande place aux deux femmes, la chanteuse Chihuahua qui tourne auprès de Doc Holliday ainsi que Clémentine venue de Boston pour comprendre pourquoi Doc Holliday l’a quittée pour fuir vers l’ouest et changer sa vie de médecin pour celle de joueur et de tueur.
Et donc le rapprochement entre Clémentine et Wyatt.

Henry Fonda campe un Wyatt Earp des plus mémorables. Ses pas de danses le jour de l’inauguration du clocher sont magnifiques.
Quant à Victor Mature, sa composition pour le personnage de Doc Holliday est très sombre et la fin de son personnage va de soi.

Beau western quasi crépusculaire.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Sous une pluie battante les trois frères Earp retrouvent le corps sans vie de leur jeune frère. Ils le recouvrent d’un manteau et se relèvent. Scène magnifiquement filmée. La lumière est magnifique.

L’ANECDOTE

Les génériques de début et de fin de film sont accompagnés d’une chanson « My darling Clementine ». Une musique qui vient du fin fond de l’ouest. Adaptée pour l’écran par Cyril J. Mockridge, la chanson deviendra un standard.

NOTE : 15/20

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