Synopsis

Une ville que l’on suppose être New York, années 1950, un supérieur de Dave Bannion se suicide laissant une lettre compromettante sur les relations de corruption entre pègre et services de l’ordre. Lettre sitôt récupérée par sa veuve et dissimulée afin de faire chanter le chef de la pègre Mike Lagana. Dave Bannion mène l’enquête. Une maîtresse du défunt qui travaille pour Mike Lagana, lui annonce qu’elle ne croit pas à la thèse du suicide mais plutôt au meurtre. Quelques heures plus tard on la retrouve torturée à mort. Dave Bannion se rapproche de la piste Lagana. Ce dernier le menace et peu de temps après Katie Bannion meurt dans un attentat à la voiture piégée. Dave se lance alors dans une quête de vengeance…

CRITIQUE

Film extrêmement maitrisé par Fritz Lang.

Le nom du réalisateur à peine effacé du générique de début qu’un coup de feu retentit et qu’un homme tombe sur son bureau. Et le film ne nous lâchera plus jusqu’à la fin.

Après vision de ce film on peut s’apercevoir que des films comme « Les incorruptibles » (« The untouchables« ) de Brian de Palma s’en sont inspirés. Notamment la pression de la mafia sur la famille du policier.

Film efficace avec une fin un peu moins à la hauteur. On regrette de ne pas voir l’arrestation du chef de la pègre et du chef de la police. Légère frustration sur la fin donc.

Cependant les interprétations charismatiques de Glenn Ford et de Lee Marvin donnent au film une belle tenue. Gloria Grahame tire aussi son épingle du jeu en femme défigurée. A ce propos l’idée du café bouillant comme arme est une belle trouvaille.

Aujourd’hui certaines scènes sont prévisibles mais je pense que replongé dans le contexte des années 1950 ce film l’était beaucoup moins.

Il est un classique du film noir.

La musique de Henry Vars est juste fonctionnelle et ne prête à guère de commentaires.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Vince Stone accoudé à un bar joue au dés avec une femme. la soupçonnant de tricherie, il lui brûle la main avec sa cigarette sous les yeux des clients et de Dave Bannion qui ainsi repère l’homme qui a torturé la maîtresse de son supérieur.

L’ANECDOTE

Le travail de Fritz Lang en amont du tournage a été d’une telle minutie et efficacité que le film s’est tourné en une vingtaine de jours.

NOTE : 16/20

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