Synopsis

Matt Calder arrive dans une petite ville minière à la recherche de son fils Mark qui vit depuis la mort de sa mère grâce à Kay une chanteuse de cabaret. Matt retrouve Mark et propose à son fils une vie de chasse et de pêche à quelques encablures de la ville. Kay, quant à elle retrouve, Harry Weston son amant, un joueur qui n’hésite pas à tricher mais qui ce jour a gagné une concession minière sans recours à la tricherie. Ils décident de partir au plus vite pour Council City afin de faire enregistrer la concession. Ils descendent la rivière en radeau mais inexpérimentés, et en péril ils sont secourus par Matt et Mark qui commencent à organiser leur vie de fermiers. Après s’être remis de ses émotions, Harry Weston qui est pressé d’enregistrer sa concession, sous la menace d’un fusil dérobe le cheval de Matt ainsi que son arme en le blessant à la tête lors d’un pugilat. Sans armes, les voici à la merci des indiens. Kay décide de rester soigner Matt. Mais déjà les indiens menacent…

CRITIQUE

Otto Preminger se lance dans le genre du Western et ne réussit qu’à moitié son entreprise.

Passons sur les trucages dépassés tournés sur les scènes des rapides de la rivière. On ne peut imputer à Preminger de n’avoir à sa disposition que les effets spéciaux de l’époque.

Par contre on peut reprocher au réalisateur de n’avoir pas su tirer plus profit du talent de Robert Mitchum qui livre le minimum syndical.
La surprise venant de Marylin Monroe plutôt à l’aise et offrant au genre un des beaux rôles féminins.

Si le spectateur peut être déçu aussi par la confrontation des héros avec les indiens, la fin brutale du film et pas trop mièvre sauve l’entreprise, faisant de ce western un film aux scope et technicolor magnifiques, mais au scénario un peu mollasse.

La chanson « River of no return » interprétée par Marylin Monroe est somptueuse.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Matt tente de voler un baiser à kay celle-ci lui résiste s’ensuit une tentative de viol avortée par l’apparition d’un puma. Peut-être la scène de violence la plus réussie du film.

L’ANECDOTE

Darryl F. Zanuck qui n’apprécie pas Otto Preminger ni son travail et ce depuis de nombreuses années, fait retourner des scènes jugées ratées. Ce sera Jean Negulesco qui s’en chargera Otto Preminger estimant avoir rempli son contrat avec la 20th century Fox en livrant le film.

NOTE : 13/20

 

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