Synopsis

France, années 1570 le créateur de mode Pic Saint Louis est envoyé en Espagne à Séville pour faire la robe de mariée pour le les noces arrangées entre la fille d’un grand d’Espagne et un de ses neveux. Il se rend donc à Séville entouré de son nez et de son coiffeur deux homosexuels extravertis, ainsi que d’une « petite main » arabe et d’un secrétaire protestant. Manque de chance le grand d’Espagne n’est autre que le grand inquisiteur de la province. En effet l’Espagne nettoie son sang et expulse ou brûle tous les non catholiques ou déviants mentaux et sexuels. La fabrique de la robe de mariée va tourner à la catastrophe…

CRITIQUE

Il semble que Gérard Jugnot se soit fourvoyé dans ce film.

L’humour utilisé est un peu suranné, et le message de tolérance très (trop) appuyé.

De plus le télescopage de comédie et de tragique (comme la mort de son secrétaire) ne fonctionne pas du tout et se transforme en long tunnel. Dommage; on sent que le réalisateur était ambitieux sur ce film par les moyens mis et par le message du film.

Gérard Jugnot prône un message de tolérance. Hélas n’est pas Voltaire qui veut.
La mayonnaise ne prend jamais et le film frise le ridicule.
Le film souffre tout du long de la naïveté du propos et des gags qui tombent à plat malgré la qualité de l’interprétation irréprochable.

Bernard Lecoq et Juan Diego sont superbes.

Le film est évidemment un échec commercial.

Bonne musique de Roque Baños notamment la partie andalouse du film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’explosion de la robe de mariée seul gag vraiment réussi

L’ANECDOTE

Gérard Jugnot avait écrit « Astérix en Hispanie » pour Claude Berri. Le projet a avorté. Gérard Jugnot qui tenait à faire un tournage en Espagne, par amour du pays, écrit donc « Rose & noir » qui lui permettra d’effectuer ce tournage ibérique.

NOTE : 10/20

Video & Photo

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