Synopsis

Mexique années 1940, Celia Barrett, une jeune américaine se trouve fascinée par une bagarre au couteau entre deux hommes pour une femme. Pendant le pugilat elle ressent un regard posé sur elle, un regard sensuel. Elle cherche dans la foule à qui appartient ce regard si puissant, elle finit par tomber sur un américain qui la fixe avec insistance sans se préoccuper du spectacle mortifère dans la rue. Entre Celia et Mark Lamphere architecte, c’est le coup de foudre. En quelques jours les voici mariés. Mais Mark doit rentrer il est propriétaire d’un journal, il part assez précipitamment demandant à Celia de le rejoindre chez lui…

CRITIQUE

Film qui se veut influencé par la psychanalyse.

Dans les années 1940 plusieurs films ont ce thème pour toile de fond.
Malgré le style de Fritz Lang on a du mal à croire à ce que l’on voit à l’écran. Un genre de mélange du conte de « Barbe Bleue » de Charles Perrault et du film « Rebecca » (1940) de Alfred Hitchcock.

Mais le film n’est guère convaincant malgré d’indéniables qualités de mise en scène et  de somptueux décors. Et les voix off alourdissent le récit. Tandis que les ficelles freudiennes ressemblent à des cordages!

Le casting n’est pas vraiment étincelant Michael Redgrave est bien lisse, et Joan Bennett trop délurée. Le coup de foudre réciproque semble peu crédible, et le film part sur un postulat boiteux.

Dommage car le scénario de Silvia Richards épuré de ses oripeaux psycho-machins contenait suffisamment de tension pour maintenir le spectateur dans l’intérêt. Et les trois femmes qui ont connu la vie de Mark avant son mariage avec Celia (sa sœur, sa secrétaire et sa défunte première femme) ont une grande emprise sur le nouveau marié.
Peut-être que se contenter de faire de se film un thriller eut été plus passionnant.

Cependant un film raté de Fritz Lang reste somme toute regardable.

A noter que Miklós Rózsa compose un soundtrack de toute beauté et utilise un procédé musical qui consiste à répéter un thème très court (pas plus de trois ou quatre mesures) de façon crescendo et en variant l’orchestration.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Celia malgré l’interdiction de son mari parvient à entrer dans la salle n°7. Elle finit par comprendre qu’il s’agit de la reproduction de sa chambre à coucher.

L’ANECDOTE

Le film ne rencontra ni d’assentiment critique ni public. Le film a été un échec en salles.

NOTE : 12/20

 

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