Synopsis

Los Angeles années 1968, George est un coiffeur dans un salon chic de Beverly Hills. Il est doué pour son métier mais se plie difficilement aux horaires et se fait rebrouer par son employeur. Mais il s’en fiche, il a pour lui une véritable cour de femmes riches qui ne veulent que lui pour les coiffer et se donnent à lui. George a un faible pour le beau sexe malgré sa petite amie Jill il court à droite et à gauche pour des pseudo rendez-vous de coiffure. Parmi ses conquêtes Felicia femme du riche Lester et Jackie maîtresse de Lester. George a un rêve être propriétaire de son propre établissement capillaire…

CRITIQUE

Comédie de moeurs se situant la veille et le jour de l’élection présidentielle de 1968.

Les scénaristes politisés que sont Warren Beatty et Robert Towne font un parallèle entre la politique américaine et le sexe pratiqué en Californie et dans les quartiers chics.

Film qui embrasse les thématiques du Nouvel Hollywood, à savoir la liberté (ici sexuelle) des individus dans la société américaine malgré la libération des moeurs très codifiée et sclérosée.

L’hypocrisie, les mensonges des deux mandats de Richard Nixon renvoient aux moeurs sexuelles de Beverly Hills.
Le son des téléviseurs est à peine audible et les images diffusées ne sont regardées que par une poignée d’individus invités aux partys des politiciens ou des hippies. On semble s’ennuyer tout autant aux party des républicains qu’à celle des hippies même si ces dernières semblent moins codifiés par le dress code.

C’est aussi la cohabitation plus ou moins consentie entre le flower power et la finance. Surtout pour les femmes en recherche d’assouvissements sexuels en contradiction avec la sécurité financière.

On peut dire que le film des frères Coen « Intolérable cruauté » (« Intolerable Cruelty« ) (2003) est la suite logique de « Shampoo« , qui décrit le sexe comme arme fatale sur la finance.

Les acteurs sont formidables. Surtout les quatre femmes interprétées par Julie Christie, Lee Grant (qui reçoit un Oscar) Goldie Hawn et Carrie Fisher qui fait des débuts remarqués.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le temps de deux allers retours en courant d’une loggia de piscine au parking et George perd sa fiancée et sa maîtresse préférée.

L’ANECDOTE

Le film qui a cûté assez peu d’argent à la production soit 4 millions de dollars est le troisième ratio de rentabilité de l’année après « Les dents de la mer » (« Jaws« ) de Steven Spielberg et « Vol au-dessus d’un nid de coucous » (« One Flew Over the Cuckoo’s nest« ) de Miloš Forman

NOTE : 14/20

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