Synopsis

Années 1980, Michel Mortez et son homme à tout faire (chauffeur, ingénieur du son, assistant et souffre douleur) Rivetot, sillonnent la France dans un vieux break et dorment dans des hôtels de petit confort. Michel Mortez anime l’émission de radio « La langue au chat » un jeu de questions-réponses. L’animateur détourne une partie du budget qui leur est alloué pour aller jouer et perdre dans les casinos. Mais un jour après 25 ans d’antenne, la direction décide de supprimer l’émission. Rivetot l’apprend de façon inopinée et ne sachant comment annoncer la nouvelle à Mortez, Rivetot décide de la cacher…

CRITIQUE

Un des meilleurs film du réalisateur.

Le film se repose dur le duo Jean Rochefort – Gérard Jugnot. Tous deux excellents.

Portrait à la fois tendre et incisif sur deux solitudes contraintes de vivre ensemble et de partager les mêmes repas, la même chambre, et les longues heures de route.

Patrice Leconte et son coscénariste Patrick Dewolf dépeignent une France rurale et provinciale assez peu reluisante, et font des appels du pied à la comédie italienne des années 1970.

Le film se repose dur le duo Jean Rochefort – Gérard Jugnot. Tous deux excellents.
Jean Rochefort est magnifique en has-been qui ne sait raccrocher de peur de se perdre lui-même.
Gérard Jugnot grâce à ce film montre qu’il peut jouer autre chose qu’un beauf, rase sa légendaire moustache et met quelques cheveux postiches.
Tous deux parviennent à rendre cette amitié contrainte parmi les plus marquantes du cinéma hexagonal.

On peut comprendre aussi que Lucien Jeunesse, l’ancien animateur du célèbre « Jeu des mille francs » de France Inter auquel le film fait clairement référence n’ait pas apprécié ce portrait.

La chanson de Richard Cocciante (musique de François Bernheim) est dans la tonalité sombre et délicate du film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Michel Mortez a disparu de la scène il se retrouve à divaguer dans une décharge publique peuplée de milliers de mouettes. On pense que c’est fini. Mais il a la capacité de rebondir le bougre!

L’ANECDOTE

Après un premier film catastrophique « Les vécés étaient fermaient de l’intérieur » et une grosse fâcherie entre Jean Rochefort et Patrice Leconte, Ils se retrouvent sur ce film et en feront six autres parmi lesquels les meilleurs du réalisateur: « Ridicule » et « Le mari de la coiffeuse« .

NOTE :  15/20

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