TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD

Synopsis

Dans une ville du nord des Etats-Unis dans les années 1950, alors que le bâtiment dans lequel il travaille est en feu, Pedro Carmichael finit d’écrire puis en catimini quitte le bâtiment investit par les pompiers. 6 mois plus tard à La Nouvelle Orléans, la radio WXBU est en perte de vitesse. Martin Loader est envoyé pour aller chercher le nouvel auteur de feuilleton pour la radio, le grand Pedro Carmichaël. Martin rencontre aussi Julia sa tante par alliance doublement divorcée et canard boiteux de la famille…

CRITIQUE

Le film est une adaptation du roman éponyme de Mario Vargas Llosa. Livre qui ne fait pas partie du meilleur de sa production littéraire.

C’est plutôt une sorte de récréation que s’est offert l’auteur péruvien. L’adaptation est plutôt médiocre, et la production (photographie, costume, décors) est franchement hideuse.

Jon Amiel filme cela comme un téléfilm, sans souffle ni imagination.

Heureusement que Peter Falk fait un grand numéro d’abattage, car l’histoire d’amour entre un jeune homme et une trentenaire n’est pas des plus passionnantes.

Keanu Reeves est bien terne et Barbara Hershey peu impliquée.

Reste aussi la loufoquerie des feuilletons radiophoniques si prisés avant l’arrivée de la télévision qui sont des passages réussis du film. A éviter si l’on est albanais et susceptible.

Wynton Marsalis signe une musique moyennement inspirée.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Pedro Carmichaël doit une fois encore quitter précipitamment la radio et la région. Vêtu comme un cardinal, il conduit un camion de pompier!

L’ANECDOTE

Dois-je rappeler que Peter Falk a été l’inspecteur Columbo de 1971 à 2003 soit 68 épisodes. Il a de plus été connu pour être un ami et collaborateur du réalisateur John Cassavetes au même titre que Ben Gazzara.

NOTE : 10/20