Synopsis

Félicien Mézeray vit du commerce de tableaux de peintures. Il se rend dans l’atelier d’un de ses peintres qui le fournit en tableaux naïfs. Là il rencontre un ancien légionnaire dénommé Legrain qui pose pour le peintre. Il a dans le dos un tatouage de Modigliani fait aux lendemains de la première guerre mondiale lors d’une soirée arrosée. Félicien Mézeray harcèle Legrain pour qu’il lui vende son Modigliani. Mézeray rencontre deux collectionneurs américains auxquels il vend le tatouage plusieurs millions de francs. Ceux-ci exigent un contrat dans lequel le sieur Legrain cède son tatouage…

CRITIQUE

Le film démarre de façon tonitruante mais il subit une baisse de régime une fois dans les ruines périgourdines.

On oublie le Modigliani, on cause un peu des travaux pharaoniques, mais on passe son temps à mettre les indésirables dans les culs de basse-fosse. Bref le film a perdu son sujet premier et se perd dans les méandres de la comédie française qui a toujours du mal à tenir sa ligne durant 90 minutes.

Denys de La Patellière a tourné de meilleurs films comme « Un taxi pour Tobrouk » (1960), mais aussi bien pire : « Le tueur » (1972).

Cependant c’est un bon prétexte pour voir Louis de Funès et Jean Gabin se livrer à un véritable face à face. Les caractères antagonistes des deux personnages sont bien dessinés et je pense que Louis de Funès est dans une de ses toutes dernières meilleures compositions avec « La folie des grandeurs » (1971)  et  « Les aventures de Rabbi Jacob » (1973) les deux signés Gérard Oury.
Quant à Jean Gabin c’est son ultime grande comédie populaire. Il est dans son personnage de vieux bougon mi anarchiste, mi réactionnaire mais irrésistible.
Il faut noter la bonne composition de Dominique Davray au rire stupéfiant qui ravit la vedette à de Funès lors de leurs scènes communes.

Georges Garvarentz signe une musique enjouée et plaisante.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de boxe française qui tombe là un peu comme un cheveu dans la soupe mais qui nous offre un ballet de Gabin et de Funès des plus réjouissants.

L’ANECDOTE

Pascal Jardin est un écrivain qui a été recruté par le cinéma pour livrer des scénarios parmi lesquels « Classe tous risques » (1960) de Claude Sautet, « Les félins » (1964) de René Clément, « Le chat » (1971) de Pierre Granier Deferre.

NOTE : 12/20

 

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