Synopsis

Douglas Quaid vit sur terre il travaille dans les travaux publics. Il a une belle femme blonde Lori pour épouse mais n’a qu’une envie c’est d’aller vivre sur Mars. Souvent il faits des rêves dans lesquels  il explore la planète rouge en scaphandre avec une femme brune. Ses rêves finissent la plupart du temps en cauchemar. Lori tente de le dissuader d’un voyage sur Mars, mais il finit par décider de se rendre dans une entreprise « Rekall » qui implante des souvenirs de voyages. Douglas achète un souvenir de 15 jours de voyages sur Mars avec option « agent secret » pour pimenter le souvenir…

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CRITIQUE

Si Paul Verhoeven n’avait pas un goût de balai de chiotte et une fascination envers la violence un peu trop prononcée, cela aurait pu faire de « Total recall » un film intéressant. Mais il faut bien se dire que c’est avant tout la foire aux décors tocs de bazar, plus rétros que futuristes, aux couleurs dégueulasses ou d’effets spéciaux hideux et très datés, sans parler des maquillages de latex grossiers.

La musique de Jerry Goldsmith qui est plutôt bien est cependant omniprésente comme en bruit de fond qui passe forte lors des scènes d’action. Cela devient vite lassant.

Que le film se passe sur Mars ou à Pétaouchnoque, on s’en tamponne ça ne change strictement rien.

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Deux heures de balles qui crépitent entre quelques phrases à l’emporte pièce, et un soupçon de science fiction (avec marteaux-piqueurs) fondus dans 120 kilos de muscles.

Car le film n’existe que par et pour Arnold Schwarzenegger : sa faculté d’arracher les fauteuils et à éviter les balles, quand lui fait mouche à tous coups. Heureusement que l’acteur arrive à retranscrire dans son jeu le peu d’humour que contient le film.

Sharon Stone (quasi inconnue à l’époque) est assez mauvaise dans les scènes intimistes et bien plus convaincante dans les scènes d’action. Rachel Ticotin n’est guère à la fête en faire valoir.

Heureusement les deux méchants sont plutôt bien campé. Michael Ironside et Ronny Cox, dommage qu’ils soient si maladroits le flingue à la main ou si naïfs. Leurs personnages sont mal écrits, mais l’interprétation des deux acteurs les sauvent en partie.

En résumé : c’est bêta, moche, bruyant, mal foutu et de mauvais goût.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Quaid remet en route la fabrication d’oxygène sur Mars. Cela permet à Paul Verhoeven de faire exploser moultes baies vitrées et arroser de morceaux de verres bien des personnes sans en blesser aucune. C’est merveilleux le cinéma!

L’ANECDOTE

C’est tout d’abord Dino de Laurentiis qui a acheté les droits de la nouvelle écrite par Philip K. Dick. Mais la compagnie fait faillite et revend les droits. C’est Arnold Schwarzenegger qui convainc Carolco de racheter les droits.

NOTE : 08/10

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