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Synopsis

Le Jeune d’Artagnan quitte sa Gascogne natale, pour monter à Paris. Son père l’envoie aux mousquetaires rejoindre Tréville qui est son ami. Avec un cheval vieux jaune, une bourse de quelques pistoles, une lettre de recommandation, l’épée de son père et un onguent de sa mère, le voici parti pour la capitale. en chemin il rencontre un gentilhomme et quelques hommes de mains qui se moquent de sa monture. D’Artagnan provoque le gentilhomme. Mais le gascon à la première croisée de fer rompt son épée et le gentilhomme fait assommer d’Artagnan avant qu’il n’ait pu comprendre quoique ce soit. Arrivé à Paris D’Artagnan se rend chez le capitaine des mousquetaires Tréville. De la fenêtre du bureau du chef des mousquetaires il reconnaît son agresseur c’est en voulant le rattraper qu’il trouve sur son chemin Athos, Porthos et Aramis…

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CRITIQUE

Le film anglo-saxon le plus fidèle à Alexandre Dumas.

Richard Lester tourne deux films. Celui-ci et celui qui sera vendu au public comme étant sa suite « On l’appelait Milady » (« The four musketeers« ).
Les puristes du roman (dont je suis) regretteront un tournage en Espagne, qui certes offre de somptueux décors naturels, mais ne rendent pas justice aux paysages français et à ses monuments.

Richard Lester avec ce film fait une déclinaison comique des ratés. Car tous nos héros et leurs adversaires font des gestes manqués tout au long du film.

Les trois mousquetaires (Athos, Porthos et Aramis) ne sont pas très sûrs de leur escrime. Ainsi Athos (magnifique Oliver Reed) utilise-t-il le moins possible son épée lui préférant les gourdins ou autres objets à sa portée.
Aramis  joue les chattemites obligeant ses adversaires à  se lancer dans des prières avant le combat, prière qu’il abrège en les perçant, tous surpris, de part en part.
Enfin Porthos se fait  facilement désarmer, et à la première blessure s’évanouit.
Heureusement que d’Artagnan malgré quelques cascades hasardeuses, et la botte secrète de son père qu’il ne maîtrise absolument pas,  est un renfort appréciable.

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Le film bénéficie d’un casting éblouissant.
Outre l’interprétation impressionnante de Oliver Reed, on peut aussi détacher un Michael York virevoltant, un Charlton Heston convaincant en Cardinal de Richelieu, et un Christopher Lee auquel le rôle de Rochefort lui va comme un gant.
Je suis un peu plus circonspect en ce qui concerne Geraldine Chaplin et Raquel Welch.
En revanche Faye Dunaway est la Milady idéale, celle dont j’je rêvais rêvé. Sublime et vénéneuse.

J’aurais aussi préféré que le roi Louis XIII fut  mieux traité que comme un idiot mené par le bout du nez par sa femme et le Cardinal de Richelieu. Le personnage historique méritait mieux.

Richard Lester fait quelques trouvailles de mise en scène surtout dans les scènes d’action, introduisant une situation iconoclaste comme ce duel de nuit à la lanterne portative, ou parmi les lavandières du Louvre ou encore perturbé par des fusées d’un feu d’artifice.

Les costumes ne sont guère réalistes. Un peu trop clinquant et au design très (trop) moderne.

Belle musique de Michel Legrand.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le duel à Calais entre Rochefort et D’Artagnan de nuit à la lanterne. Scène inventive et réussie.

L’ ANECDOTE

A l’origine les producteurs et Richard Lester (qui les avait auparavant dirigé) voulaient que les mousquetaires fussent « The Beatles ». Mais ceux-ci en plein « divorce » il a fallu trouver d’autres acteurs. Je pense que le cinéma y a gagné.

NOTE : 14/20

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