Synopsis

Dans la Vienne de 1949 encore occupée par les vainqueurs et divisée comme l’était Berlin, un américain écrivain de westerns, à la demande de Harry Lime son ami, vient le rejoindre. Mais quand il arrive c’est à ses funérailles qu’il assiste. Interrogeant les uns et les autres, il finit par se persuader que l’accident de circulation dont il aurait été victime serait plus proche du meurtre qu’on veut bien lui dire. Quant aux autorités anglaises elles n’ont qu’une envie le voir repartir de Vienne. Mais Holly Martins reste et s’amourache de Anna la fiancée de Harry Lime. Et il finit par découvrir que ce n’est pas son ami qui a été inhumé, mais un de ces complices…

CRITIQUE

Carol Reed a bien vu « M le maudit » de Fritz Lang avant de tourner ce film.

Plusieurs références sont faites au chef d’œuvre. Et surtout l’éclairage avec ses ombres immenses sur les murs de Vienne, des personnages se poursuivant. Il n’en demeure qu’il s’est inspiré du film pour en faire un autre chef d’œuvre du septième art.

Aidé en cela par le remarquable scénario de Graham Greene, la musique géniale de Anton Karas, avec à la cythare Anton Karas himself et l’interprétation diabolique de Orson Welles. Mais tout le casting est formidable.

Le travail d’éclairage est du grand art.

Et la ville fantomatique de Vienne en partie détruite rajoute un cachet inquiétant et angoissant.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite dans les égouts de Vienne, dans laquelle Harry Lime est filmé de loin et donc apparaît tout petit comme un rat. Alors que précédemment il était filmé en contre plongée ce qui lui donnait une aura dominatrice et maléfique aidé pour cela par le noir et blanc.

rueducine.com-palme-d-orL’ANECDOTE

« Le troisième homme » est couronné à Cannes pour la troisième année du festival et reçoit le grand prix du festival (équivalent aujourd’hui à la palme d’or).

NOTE : 18/20

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