Synopsis

Dans un Etat de l’ouest de l’Amérique, Jason Sweet débarque dans une ville où les pâturages sont dédiés à l’élevage bovin. Entre le chemin de la gare et celui de son hôtel il provoque ceux qu’il croise ainsi que les commerçants chez lesquels ils se rend pour finir dans le saloon pour y provoquer celui qui a la réputation de brute épaisse à laquelle personne n’oserait se frotter, et l’étend raide sur le sol. Une vieille connaissance de Jason Sweet semble mener le groupement des éleveurs bovins et se fait connaître sous le nom de colonel Stephen Bedford. Ce dernier a l’intention de se marier avec la belle Dell Payton. Il prévient Jason Sweet qu’il l’empêchera de mener à bien son élevage caprin…

CRITIQUE

George Marshall est ce que l’on appelle un petit maître que ce soit dans le genre western ou tout autre genre.

Spécialiste du film d’action dans lequel il injecte une bonne dose d’humour. Mais pour ce film la mayonnaise a un peu de mal à prendre.
La première partie du film dans laquelle le berger tente de se faire respecter en invectivant les premiers venus et en allant provoquer le plus costaud de la ville pour lui mettre une raclée sans autre motif que de se faire craindre des éleveurs de bêtes à cornes est un peu poussive et l’humour ne fonctionne qu’à moitié.

Heureusement que dans les passages sérieux George Marshall est plus habile.
Notamment dans le duel dans la rue où il parvient à instaurer un véritable climax.

Le problème du film est aussi l’acteur Glenn Ford qui sourit beaucoup et décrédibilise un personnage décrit comme entêté et menant ses idées jusqu’au bout quelques soient les obstacles.

Le spectateur peut se dire que Terence Hill , Giuliano Gemma ou Tomàs Miliàn un peu plus tard dans ce papier ont été bien meilleurs.
C’est d’ailleurs à se demander si les westerns italiens dans leur période parodique ne se sont pas inspirés du comportement du héros de ce film.

Shirley MacLaine est dans son quatrième rôle au cinéma et est plutôt desservie par la caméra de George Marshall qui se soucie comme d’une guigne de mettre en valeur son actrice.

Le film ne contient aucune surprise dans le scénario. Tout y est téléphoné et attendu.

Quant à l’antagonisme entre éleveurs de caprins et de bovins, il reste tout à fait obscur et manque de véritable objet de discorde.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le duel entre Chowktow Neal et Jason Sweet. Seul bon moment du film habilement mené.

L’ANECDOTE

Deuxième collaboration entre Glenn Ford et George Marshall. En suivront 5 autres.

NOTE : 09/20

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