Synopsis

Années 1980, aux quatre coins des Etats-Unis de riches industriels décèdent d’une maladie rare qui provoque un arrêt respiratoire. Tous ont auparavant épousé une jeune femme à laquelle ils ont légué leur fortune. A Washington ces morts qui paraissent naturelles semblent très suspectes pour Alexandra Barnes jeune agent du FBI. Elle finit par découvrir que Catharine, Margareth et Marielle ne sont qu’une et seule même personne… Après le décès du directeur du museum de Seattle qu’elle n’a pas pu empêcher, Alexandra Barnes décide de suivre la jeune femme à la trace. Elle se rend à Hawaï où Catharine Petersen est sur le point de séduire une nouvelle proie…

CRITIQUE

Très bon polar de Bob Rafelson qui a pour originalité essentielle de mettre en scène deux antagonistes féminines.

Les hommes ne sont que du gibier pour ces deux mantes religieuses dont l’une pourchasse l’autre. Autre particularité: les deux femmes à partir du milieu du film deviennent amies et rivales.

Les interprétations de Debra Winger et Theresa Russell sont subtiles et passionnantes.
Le scénario est extrêmement bien écrit, la montée en tension du suspens est particulièrement réussie.

Quant à la réalisation de Bob Rafelson, elle est tout simplement remarquable. C’est la moindre des choses de la part de celui qui a signé le somptueux « Le facteur sonne toujours deux fois » (« The postman always rings twice« ) (1981) cinq ans auparavant.


Sa caméra sait offrir à ses acteurs des cadrages les mettant en valeur. Photographie très carte postale de Conrad L. Hall surtout pour la partie Hawaïenne du film, qui donne du cachet au film.

Enfin le film nous gratifie de la présence surprenante de Sami Frey peu habitué aux productions américaines.

Dommage que la fin soit morale. Le film eut mérité un final moins sage et moins planplan.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lors d’une plongée sous-marine, Catharine qui sait qu’Alexandra enquête sur elle, la sauve d’une noyade inévitable, ses bouteilles d’oxygène étant tombées en panne.

L’ANECDOTE

Bob Rafelson a réalisé somme toute peu de films (une dizaine de longs métrages). Le premier « Head » en 1968 le dernier « Sans mobile apparent » en 2002.

NOTE : 15/20

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