Synopsis

Ere préhistorique, deux bandes rivales de primates se disputent un point d’eau. Au bord de celui-ci un monolithe noir apparaît du jour au lendemain. Lors d’un nouvel affrontement un des primates brandit un os et l’utilise comme arme. 4 millions d’années plus tard nous sommes en l’an 2001. A bord d’une station spatiale on découvre un monolithe noir qui émet dans l’espace des signaux vers Jupiter. Une mission est menée. Elle est pilotée par HAL l’ordinateur de la station spatiale une intelligence artificielle proche du cerveau humain…

CRITIQUE

Ce film relève plus de l’expérience cinématographique que d’un film commercial. Les esprits cartésiens risquent d’être un peu secoués. Ce film est plus dans le « ressenti » que dans la narration.

C’est aussi le film qui révolutionna les effets spéciaux et qui permit par la suite la réalisation des « Star Wars » de George Lucas.
Stanley Kubrick reçoit pour ce film l’Oscarrueducine.com-oscar1 des meilleurs effets spéciaux. Seule statuette qui lui sera attribuée personnellement de toute sa glorieuse carrière.

Attendez vous à voir des images sublimes illustrées par des morceaux de musique classique non moins grandioses. Le rendu est somptueux sur le plan visuel.
Stanley Kubrick qui fut photographe avant d’être réalisateur, montre qu’il a un oeil absolu (comme l’oreille absolue) et s’avère un erchitecte d’images sans équivalent.

C’est d’ailleurs ce que d’aucun reprocheront à Kubrick c’est de faire de l’image et sa structure une priorité sur le jeu de ses acteurs. Et effectivement avec « Barry Lyndon » Kubrick creusera le sillon de « l’image prépondérante ».

A noter que ce film contient l’ellipse la plus vertigineuse du 7ème art lors de la fin de la scène préhistorique pour nous propulser dans la conquête spatiale.

La fin du film pourra paraître à le fois magnifique et plutôt absconse. Il a en tous les cas laissé beaucoup de spectateurs dans l’expectative. Ce qui n’a pas empéché le film d’être un immense succès car il relevait de l’expérience cinématographique comme jamais elle n’avait pu être ainsi vécue.
Pour un public averti et amoureux de Kubrick.

LA SCENE D’ANTHOLOGIE 

Bowman débranche L’ordinateur HAL qui le supplie, puis finit en chantant. Une scène que l’on souhaite ne pas être prémonitoire. A vous  mettre des frissons dans le dos!

L’ANECDOTE

Stanley Kubrick prend Alex North pour la musique du film. Il le fait bosser comme un damné, suer les partitions pendant des semaines. Mais pendant le tournage Stanley Kubrick écoute de la musique classique à tel point d’en être complètement imprégné et de bazarder l’ensemble du travail de North pour piocher dans l’oeuvre de Richard Strauss « Ainsi parlait Zarathoustra » et Johann Strauss « L ebeau Danube Bleu »

NOTE : 18/20

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