Synopsis

Sur un navire marchand anglais, Brian Hawke un officier se porte volontaire pour une mission dangereuse : infiltrer une base pirate vers l’île de Madagascar. Pour que le mensonge fonctionne, il accepte de se faire fouetter. Quand il débarque avec deux complices dans le repaire des pirates, il doit lors d’un procès démontrer qu’il est bien un pirate. Mais le capitaine Brasiliano se défie de lui. Le tribunal cependant fait confiance au nouveau venu et l’autorise à embarquer avec le capitaine Brasiliano pour une sortie en mer et le pillage des bateaux qui croisent au large de Madagascar. Un navire du grand Mogol passe à portée du bateau de Brasiliano. Lors de l’abordage, Brian Hawke comprend qu’à bord c’est la fille du souverain qui est à bord. Il décide de cacher l’identité de la fille à Brasiliano…

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CRITIQUE

On peut dire que ce film est une déception.

Déception sur le plan scénaristique. L’histoire n’est pas vraiment passionnante et encore moins spectaculaire. Pas de rebondissements, aucun climax, le film se vide sur l’écran comme un vieux bidet d’eau tiède. Les personnages n’ont aucune consistance psychologique, et le méchant interprété par Anthony Quinn est complètement raté.

Déception sur le plan esthétique. George Sherman et ses techniciens ne sont pas à la hauteur. Les décors peints sont hideux, et assez peu réalistes.

Le duo Maureen O’Hara-Errol Flynn est sous-employé. Heureusement que tous deux ont un naturel et un charisme incroyable. Ils arrivent presque à faire passer leur scènes sommaires pour des grandes scènes hollywoodiennes.
Hélas ici gâchées par une production indigente et indigne d’un grand studio comme Universal.

Et d’abordages il y en a deux mais pas plus trépidant l’un que l’autre. L’ennui nous taraude tout au long du film.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le capitaine Brian Hawke contemple la baie où mouillent les navires pirates depuis les hauteurs. Horrible décor en carton peint. Le comble du mauvais goût allié à l’insuffisance technique.

L’ANECDOTE 

Errol Flynn luttait contre une maladie de cœur, un paludisme récurrent, des douleurs dorsales incessantes, une tuberculose persistante et des maladies vénériennes diverses et variées, qui ont poussé l’acteur vers l’automédication et la prise de cocaïne et d’héroïne. Menant une vie de patachon, à Hollywood, il était aussi devenu alcoolique. Pour ce film il avait demandé au studio Universal à ce que les prises de vues cessent à 16 heures au lieu des 18 heures habituelles. Demande rejetée! La dive bouteille devra attendre.

NOTE : 09/20

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