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Synopsis

1870, Paris est assiégé par les prussiens. Jeanne qui ne supporte pas les profiteurs de guerre que sont ses futurs beaux parents rompt le futur mariage et se réfugie dans les bras d’un photographe Francis Leroy. Tous deux décident de tenter leur chance en Amérique. Ils prennent le bateau et traversent une partie du pays vers l’ouest. Ils s’installent dans une ville d’Arizona et collaborent avec la gazette du coin. Pendant ce temps David, vétérinaire mais aussi joueur de billard à cheval, rentre chez lui pour constater que sa femme est morte suite à un viol. Par chance son enfant a survécu. Après une pendaison qu’il a photographié Francis est assassiné…

CRITIQUE

Sur un canevas Lelouchien connu (un homme et une femme se rencontrent grâce à leurs enfants qui vont dans la même école dabadabada, dabadabada), le scénariste réalisateur inégal mais parfois génial nous surprend agréablement.
Il ne nous encombre pas de ces marottes sur le destin, et la philosophie de comptoir qui va avec et va à l’essentiel : les sentiments.

Il casse les codes du western. Ses héros ne sont pas des champions de la gachette, ce sont des victimes qui se relèvent et si vengeance il y a, elle arrive par hasard.
Les scènes de mort violente sont systématiquement dédramatisées. Soit elles on lieu sans le son, soit elles sont extrèmement fugitives pour passer à autre chose ou se situent hors champ.


La comédie romantique s’encastre parfaitement avec le western et c’est là que réside la surprise! Claude Lelouch invente une nouvelle approche du western qui a échappé aux américains et aux italiens.
La recette ne sera pas vraiment reprise.

Claude Lelouch profite des grands espaces américains pour donner de l’amplitude à ses mouvements de caméra. Les scènes filmées à la grue sont pléthore. La caméra ne cesse d’être en mouvement. C’est fluide et plaisant à regarder.

Il profite aussi du talent de James Caan et Geneviève Bujold pour les laisser improviser dans leurs scènes intimes. Et comme souvent (pas toujours) c’est un plus pour le film.

La musique de Francis Lai comme souvent chez Lelouch enveloppe le film de belle mélodies.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Un vieux conducteur de diligence (Richard Farnsworth) vient poser pour une photographie. Claude Lelouch filme la fin du western avec une belle délicatesse incarnée par Geneviève Bujold.

L’ANECDOTE

 

NOTE : 13/20

Video & Photo

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