Synopsis

Arkansas, début des années 1970, dans un marécage deux jeunes hommes attachés et bâillonnés dans une barque sont menés par deux hommes manifestement policiers. Au bout d’un moment l’un d’eux sort un fusil et tire sur la barque qui coule. Les deux jeunes attachés à un parpaing se noient. Dans une prison, un homme approche du prisonnier Gator McKlusky et lui annonce la mort de son frère. Puis c’est une cousine qui lui fait part des soupçons qui pèsent sur le shérif JC Connors, qui touche sur le trafic de gnôle. McKlusky ne pense plus qu’à venger son frère. Après une tentative d’évasion manquée. McKlusky décide de coopérer avec le FBI qui lui aussi veut faire tomber Connors…

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CRITIQUE

Le film de Joseph Sargent donne l’impression de ne pas savoir sur quel ton mener son histoire. La comédie ou le thriller? Il ne choisit vraiment aucun des deux genres et offre un film bancal.

Le thriller est bâclé et la comédie poussive.

Et le milieu des bootleggers (fabricants et trafiquants de whisky clandestin) est à peine effleuré.
Pourtant le film commençait plutôt bien. La scène d’ouverture dans les marais de l’Arkansas Delta sur fond de générique, promettait beaucoup.

Burt Reynolds est en roue libre, et son interprétation laisse à désirer.

Seules les scènes de poursuites de voitures suscitent un léger intérêt.

La musique de Charles Bernstein est un des meilleurs atouts de ce tout petit film.


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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène d’ouverture qui lance le récit de la vengeance. Superbes images des Black Swamp. Et la meilleure dramaturgie du film.

L’ANECDOTE

Giuseppe Daniele Sorgente (Joseph Sargent), (1925-2014) n’a pas chômé. S’il a tourné une soixantaine de films dont une dizaine pour le cinéma, il est connu pour son film « Les pirates du métro » (1974) « The taking of Pelham one two three » avec Walter Mathau, Robert Shaw et Martin Balsam qui fut modernisé par Tony Scott avec « L’attaque du métro 123 » en 2009.
En 1972 il avait vécu l’humiliation de se faire virer du tournage du western « Buck et son complice » (1972) (« Buck and the preacher« ) remplacé au pied levé par Sydney Poitier qui se retrouvait devant et derrière la caméra.

NOTE : 10/20

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