Synopsis

Londres début des années 1970, Terry Leather un garagiste londonien ex truand a maille à partir avec des gros bras qui veulent qu’il paye l’argent qu’il doit à leur patron. Au même moment dans une île du pacifique, des photos d’un trio dans leurs ébats sexuels sont prises à leur insu. C’est un dénommé Abdul Michael Malik dit Michael X qui détient les photographies. Le MI5 parvient à apprendre que ces photos compromettantes pour un membre de la famille royale britannique sont déposées dans un coffre d’une banque londonienne. A l’angle de la rue Baker Street. Rentrant d’un voyage du Maroc l’ancienne mannequin Martine Love est arrêtée en douane. Elle est surprise avec de la drogue dans ses valises. Le MI5 par l’intermédiaire de Tim Everett lui met le marché en main : Etant donné qu’elle connaît des malfrats, à elle de monter le cambriolage de la salle des coffres. Elle fait appel à Terry Leather et lui propose le gros coup de sa vie…

CRITIQUE

Roger Donaldson surprend un peu son monde avec ce film plutôt atypique.

Pas franchement un film de casse de banque. Celui-ci est expédié au milieu du film. Pas franchement une comédie malgré le ton relaxe de la première moitié du film. Pas franchement un thriller même si les 20 dernières minutes en ont tous les symptômes. Pas franchement non plus un film d’espionnage, même si ce sont les services secrets de Sa Majesté qui tirent les ficelles jusqu’à la fin du casse. Et bien que le film s’inspire de faits réels, s’y ajoutent tellement de fiction que le spectateur ne sait plus démêler le vrai du faux.

On ressort de la projection avec un sentiment mitigé, même si l’on a passé une heure quarante sans se lasser, et même plutôt à prendre du plaisir avec cette histoire assez rocambolesque où se côtoient, ministres, truands, révolutionnaires noirs, espions, putains, producteurs de porno et proxénètes, flics pourris, mannequins et Princesse.

Roger Donaldson filme un peu à la papa, mais le montage rattrape le pantouflage.
La reconstitution des années 1970 est facilitée par le choix du réalisateur à filmer en gros plans. C’est malin et ça permet de limiter les frais de production.
Les acteurs sont très bien, même Jason Statham dont je n’attendais pas grand chose si ce n’est le pire et j’ai eu tort.

La musique de J. Peter Robinson n’a rien d’extraordinaire.
Le film est somme toute un bon divertissement sans prétentions et qui assume.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lew Vogel téléphone à Michael X pour lui annoncer que les photos qu’il pensait bien à l’abri sont maintenant entre les mains d’inconnus dont on ne sait quelles sont leurs intentions. David Suchet fait une remarquable prestation en roi du porno proxo.

L’ANECDOTE

Le vol de la banque Lloyds de la rue Baker street a bien eu lieu le 11 septembre 1971. Effectivement une note appelée D-A Notice (Defense Advisory Notice) a été sortie pour camoufler certains aspects de l’enquête de police concernant des photos compromettantes volées dans les coffres. Ce qui signifierait que ces photos seraient sensibles au plus haut niveau de l’Etat britannique. Les rumeurs qui circulaient à l’époque faisaient allusion à la vie dissolue de la princesse Margaret.

NOTE : 13/20

 

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