Synopsis

Paris années 1980, pour son départ en préretraite Grégoire, un employé de banque, ayant femme et deux enfants  lors de son ultime voyage professionnel pour Milan, se voit offrir par ses collègues les services d’une call-girl de luxe. Durant le voyage, il se fait aborder par Barbara la call-girl, de suite la séduction fonctionne. Et elle parvient à le faire venir à Venise dans un somptueux palace. Là dessus la petite amie du fils de Grégoire, part à Venise avec le PDG de la banque où est employé Grégoire. Puis portes qui claquent, quiproquos, tenues lestes, jolies filles, et chutes dans les eaux saumâtres…

CRITIQUE

Michel Lang après avoir atteint les sommets de la comédie pour puceau boutonneux avec « A nous les petites anglaises » (1976) et « Hôtel de la plage » (1978), réunit une grande star internationale, Claudia Cardinale, un champion du box-office français, Pierre Mondy qui sort de la triomphale trilogie de la « 7ème compagnie » (le public y a ri… il est bien le seul!) ainsi que la légère et court vêtue, Clio Goldsmith, icône érotique des années 1980, et nous offre ce cadeau empoisonné.
Sur un scénario écrit à la truelle, il sort les grosses ficelles usées jusqu’à la corde. L’idée de départ plutôt originale est massacrée systématiquement.
Je tiens les noms de ceux qui ont commis cette nullité et je les dénonce : Michel Lang donc qui ne se contente pas de mettre en scène et de réaliser, Italo Terzoli qui signe là son pénultième scénario (ouf! de soulagement), et Enrico Vaime auteur ou co-auteur de films oubliés comme « Il marito in collegio » (1977) ou « Deux idiots à Monte Carlo » (Tutti possono archire tranne i poveri« ) (1976).
Érotisme de pacotille et comique troupier font bon ménage. Quant au spectateur normalement constitué, il morfle face à un tel étalage de bêtises convenues et un si grand ramassis de quiproquos vaseux, nageant dans une histoire avec un faux rythme.
Les acteurs sont en roue libre, égarés dans des scènes jamais abouties parce que jamais écrites.
La farce à un goût rance.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Elle doit être bien cachée!

L’ANECDOTE

Clio Goldsmith commence une carrière d’actrice en Italie en 1980. A l’époque le cinéma transalpin est en pleine hystérie érotique et a constamment besoin de nouvelles actrices pour attirer le chaland. Elle commence avec un film de Alberto Lattuada « La cigale » (« La cicala« ) conservé au frais par la censure italienne pendant quelques semaines pour obscénité.
Puis interprète une prostituée légèrement vêtue dans le beau film de Mauro Bolognini « La dame aux camélia » (« La storia vera della signora alle camelie« ) (1980).
A partir de 1981 elle oriente sa carrière cinématographique plutôt en France et tourne « Plein sud » (1981) de Luc Béraud avec Patrick Dewaere, « Le grand Pardon » (1981) de Alexandre Arcady sûrement son meilleur rôle. Après « Le cadeau » (1982) elle tourne dans un film pour la télévision de Dino Risi « E la vita continua » (1984) puis achève sa carrière sur l’oubliable (et oublié) « L’étincelle » (1986) de Michel Lang.
Sa carrière se résume à 10 films.

NOTE : 06/20

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