Synopsis

Paris années 2010. Tandis que la fratrie Hayoun se réunit à la mort d’une tante, il y a là Dan l’aîné, Jonathan (Jo), Julien, et Michaël. Manque le cinquième frère David. Il est à Marseille et vient de dérober un sac plein de billets de banque. Il est recherché par la police et par une bande de gitans à qui « appartient » l’argent. Pressé de toutes parts et blessé par les gitans qui l’ont retrouvé, il quitte Marseille et se rapproche de la famille. Le jour de Yom Kippour à la sortie de la synagogue les 4 frères et leur mère sont surpris de voir David qui les attend dans le but de trouver refuge dans la famille. Mais les gitans sont déjà sur ses traces…

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CRITIQUE

Alexandre Arcady cherche-t-il avec ce polar qui met en valeur les principes de la famille juive, à retrouver le succès populaire de son deuxième film « Le grand pardon » (1982)?

Il avait sévèrement manqué son coup en 1992 avec « Le grand pardon II » et une délocalisation des personnages aux Etats-Unis.

Avec « Comme les 5 doigts… » il rate à moitié le challenge.

Si le côté juif de l’histoire avec ses rituels religieux, sa solidarité familiale et le machisme ambiant, même si c’est un peu trop ethno-folklorique est asseze distrayant, ce qui l’est moins ce sont les aspects thriller et polar du film qui m’ont semblé sur ce plan là assez peu crédibles.

Des flics pas très futés, qui accumulent deals foireux avec la famille Hayoun et bévues improbables. Des gitans eux aussi assez gaffeurs et peu doués dans la filature.

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Tous ces dysfonctionnements mis à part Alexandre Arcady a du métier et fait montre d’une belle efficacité dans la réalisation notamment des scènes d’action.

La distribution des rôles est quant à elle hétéroclite.
Patrick Bruel en restaurateur est assez mauvais, un peu meilleur en chef de clan.
Pascal Elbé est plutôt bon en pharmacien et médiocre en fiston.
Eric Caravaca tire son épingle du jeu.
Vincent Elbaz et Mathieu Delarive s’en sortent au mieux.

Mais le pire des rôles est celui de Lubna Azabal en fliquette, qui ne tient pas son personnage. Mais il faut dire à sa décharge qu’il était très mal écrit.
Les vétérans Françoise Fabian, Amidou et Michel Aumont assurent.
Armand Amar signe une musique pompée sur les soundtracks américains issus de Media Ventures ou Remote Control Productions.

 

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène du cimetière où les personnages principaux se font connaître. Arcady cherche à renouveler sa scène d’ouverture du « Grand pardon » (un mariage) par un enterrement. Patatras. Rien ne fonctionne! Dur pour un début de film.

L’ANECDOTE

Cinquième film d’Alexandre Arcady derrière la caméra et Patrick Bruel devant.

NOTE : 10/20

Video & Photo

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