Synopsis

Parkman, Indiana, Etats-Unis, David Hirsh écrivain ayant interrompu sa carrière pour entrer dans l’armée, revient au pays. Il rentre en bus après une saoulerie à Chicago. Avec sa petite valise il ramène aussi Ginnie, fille de peu de vertu mais qui lui fait montre d’amour. Il retrouve son frère aîné Frank avec lequel il ne s’est jamais entendu et qui l’invite le soir même à manger chez lui. Dave apprécie encore moins la femme de son frère mais a une tendresse pour sa nièce. Frank lui présente lors de ce repas, Gwen, une jeune professeur de littérature. Celle-ci le force à reconsidérer sa carrière littéraire et à cesser ses fréquentations peu recommandables en la personne de Ginnie, de Bama un joueur de poker professionnel mais aussi ses beuveries sans fin. Ginnie, quant à elle aime le Dave qui boit et lui dit des mots tendres lorsqu’il est saoul. Mais Ginnie et Dave sont harcelés par Raymond Lanchak soupirant de Ginnie et personnage violent…

CRITIQUE

Vincente Minnelli s’appuie sur un roman de James Joneset.

Avec un casting immense il réalise un de ses chefs d’œuvre dont il a le secret.

Voici le destin d’un homme qui par rejet de sa famille, boit, joue, traîne avec les filles légères et n’hésite pas à faire le coup de poing. Un homme attiré aussi par une femme intellectuelle, qui lui propose une vie rangée et de labeur littéraire. Bref écrire ce qui deviendra une œuvre reconnue de l’élite de l’Amérique. Mais cette vie rangée et bourgeoise que lui propose Gwen n’est-elle pas déjà la mort du talent voire du génie?

Vincente Minnelli filme ces trois individualistes que sont Dave, Bama et Ginnie avec une grande tendresse signifiant que tout artiste ne peut vivre sans flirter avec ce monde fait d’excès et d’égoïsme.

Shirley MacLaine est magnifique et la prestation de celle-ci la fera admettre au sein du Rat-pack. Tous les rôles sont formidables chaque personnage secondaire a sa chance dans le film.
Frank Sinatra et Dean Martin sont au top de leur carrière cinématographique.

Un coup de chapeau pour William H. Daniels pour sa photographie.

Grande musique signée Elmer Bernstein.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le face à face entre Ginnie et Gwen dans la salle de classe de cette dernière. Shirley McLaine est éblouissante et Martha Hyer a du répondant.

L’ANECDOTE

Dean Martin ne quitte son chapeau qu’une seule fois dans le film. Michel Piccoli dans le film « Le mépris » de Jean-Luc Godard lui rend un hommage son personnage Paul Javal prenant son bain avec son chapeau.

NOTE : 17/20

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