Synopsis

Los Angeles, 1946 Johnny Morrison et ses deux amis Buzz Wanchek et George Copeland sont démobilisés, ils arrivent en bus dans la cité des anges. Avant de se séparer ils décident d’aller boire un dernier verre. Mais Buzz atteint d’une blessure de guerre à la tête et de troubles du comportement consécutifs supporte mal le bruit du Juke box et frôle le déclenchement d’une bagarre. Johnny décide de retrouver sa femme tandis que Buzz et George partent s’installer à l’hôtel. Johnny arrive chez lui et trouve sa femme Helen au beau milieu d’une fête dans les bras d’un homme d’âge mûr. Johnny frappe l’homme qui s’en va. Helen interrompt la fête et quand Johnny et Helen se retrouvent face à face celle-ci refuse de cesser de boire et assène à Johnny que leur fils n’est pas mort de diphtérie comme elle lui a laissé croire mais d’un accident de la circulation alors qu’elle conduisait ivre…

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CRITIQUE

Malgré la signature du scénario de Raymond Chandler qui est l’auteur du roman du grandiose « Le grand sommeil » (« The big sleep« ) de Howard Hawks sorti la même année, le film est en deçà des attentes.
Peut-être parce que c’est Chandler lui même qui a écrit le scénario, et non William Faulkner, peut-être parce que George Marshall improvisait au jour le jour les dialogues pendant le tournage. Peut-être aussi parce qu’ Alan Ladd n’est pas Humphrey Bogart.
Même si Veronica Lake étoile filante du cinéma est déjà sur son déclin elle vaut le déplacement. Mais elle n’est pas non plus dans son meilleur rôle.

Le film manque de punch et le suspens se traîne un peu par manque de rebondissements. De même la scène finale est trop explicative et théâtrale et quelque peu invraisemblable.

Ceci étant dit rien de déshonorant non plus. Le Dahlia bleu ne figurera pas dans le panthéon du film noir américain mais on peut prendre quelque plaisir à cette histoire de mœurs dissolues à Hollywood.

La production (décor, photographie, costumes et musique) est très soignée comme de coutume dans les films de studio de ces années-ci.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La première rencontre sous la pluie de Johnny et Joyce qui conduit. Apparition de Veronica Lake magique.

L’ANECDOTE

Veronica Lake (1922-1973) s’est taillé une réputation de femme capricieuse et infréquentable ce qui l’écartera des plateaux de cinéma. Ajoutez à cela une vie personnelle dissolue dans l’alcool. Entre 1944 et 1952 elle était l’épouse du réalisateur André de Toth.

NOTE : 12/20

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