Synopsis

France fin des années 1940, Stanislas Octave Seminario dit SOS, est rentré depuis peu en France et il se rend chez les Pescara, des amis dont il fut un temps amoureux de Muriel aujourd’hui promise à Paul Wantz. Mais SOS arrive dans une ambiance étrange. Le père de famille Georges chef d’entreprise pharmaceutique reçoit depuis un an des lettres anonymes le menaçant lui et sa famille. Chacun mène l’enquête y compris Stanislas Octave…

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CRITIQUE

Film assez original sur la forme (moins sur le fond) qui se résume à une enquête sur fond de lettres anonymes et assassinats.
J’ai entendu parler de Jean Devaivre (1912-2004) pour la première fois en 2002 en regardant le formidable film de Bertrand Tavernier « Laissez-passer » dans lequel Jacques Gamblin interprète magistralement Jean Devaivre.

Réalisateur peu prolifique 10 longs métrages entre 1945 et 1957. « La dame d’onze heures » est son deuxième film et son film le plus célèbre.

Le réalisateur s’amuse à mélanger les genres n’hésitant pas à injecter dans le récit policier un soupçon de fantastique ou une belle lampée de comédie.

Il surprend aussi le spectateur n’hésitant pas à passer une séquence au début du film en marche arrière pour sauter immédiatement après dans un flashback. Tout cela est audacieux et accrocheur.

Les dialogues de son complice Jean-Paul Le Chasnois sont assez savoureux. Si Paul Meurisse en use avec délectation et tact, Jean Tissier, lui, s’en repaît sans complexe aucun, et ne fait pas dans la sobriété. Cela est parfois agaçant. Le majordome en fait des tonnes. Et c’est dommage.

L’intrigue policière menée par plusieurs personnes est efficace et se suit avec un grand intérêt.

 

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La surprenante entame de film avec rembobinage!

L’ANECDOTE

La vie de Jean Devaivre sous l’occupation mérite que l’on s’y attarde. Le  comportement exemplaire du réalisateur (à cette époque assistant) dans les studios de Boulogne-Billancourt, ainsi que celui de Jean Aurenche et Jean-Paul Le Chasnois sont montrés dans « Laissez-passer » de Bertrand Tavernier.

NOTE : 15/20

 

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