Synopsis

La Nouvelle Orléans quelques mois après le passage de l’ouragan Katrina. Un ferry bondé de personnes qui se rendent à une fête explose. L’agent Doug Carlin de L’ATF (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives) est envoyé sur les lieux. A l’aide d’une caméra de surveillance il remarque le comportement étrange d’un motard sur un pont non loin d’où a eu lieu le drame. Sur place des traces d’explosifs sont relevées et la thèse de l’attentat terroriste ne fait plus de doute. On signale à Doug Carlin le repêchage d’un corps de femme en amont du fleuve. Doug Carlin se rend à la morgue et constate des traces d’explosifs sur le corps. Le FBI qui ne sait ce qu’il faut chercher demande à Carlin de les aider. Il est mené devant une machine étrange qui passe des images en différé de quatre jour sous tous les angles voulus…

CRITIQUE

Tony Scott avec un sujet qui mélange action policière et science fiction, parvient avec un certain bonheur à mener son film à bout.

Il faut cependant passer sur le maniérisme du réalisateur qui jongle un peu trop avec les accélérés et les ralentis (la plaie du cinéma moderne).

Le réalisateur bénéficie d’un budget confortable que lui fournit le producteur Jerry Bruckheimer et parvient à rendre clair un film complexe. Il ne ménage pas non plus l’aspect spectaculaire avec de bonnes scènes d’action.

Reste les motivations du poseur de bombe qui ne sont pas très claires et donc une petite frustration de ce côté.
Ainsi qu’une incohérence à la fin où durant le film on nous dit que l’action du héros dans les événements du passé ne change rien. Or le happy end final nous montre le contraire. J’eusse préféré une fin conforme à la scène d’ouverture mais qui donne les vraies explications du geste terroriste.

Quelques plans généraux des faubourg de la Nouvelle Orléans nous montre l’effroyable étendue des dégâts de l’ouragan Katrina.
Denzel Washington est impérial et de quasiment tous les plans. Il relègue tous les autres au rang de figurants. Même Val Kilmer qui apparaît très peu dans le film.

Paula Patton amène un peu de féminité dans ce film dans un de ses premiers grands rôles au cinéma.

Quant à la musique de Harry Gregson-Williams formé à l’école de musique  bodybuildée de Hans Zimmer signe une musique digne de son mentor. Il parvient cependant à mettre en exergue quelques instants mélodiques.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite en voiture avec quatre jours de décalage entre poursuivant et poursuivi. Scène spectaculaire qui froisse pas mal de tôle.

L’ANECDOTE

Troisième film de Denzel Washington avec Tony Scott après « USS Alabama » et « Man of fire »  qui est entrain de devenir l’acteur fétiche du réalisateur.

NOTE : 13/20

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