DERNIER DES MOHICANS (LE)

Synopsis

1757 guerre de sept ans. L’Angleterre et la France se déchirent jusque sur les terres d’Amérique du nord. Le mohican Chingachgook , son fils, Uncas et son fils adoptif blanc, Nathaniel chassent et apportent le gibier à une famille. Le lendemain les troupes anglaises incitent les colons à former des milices pour lutter contre les français. Celles-ci ont à leur tête le major Duncan Heyward qui doit aussi escorter les demoiselles Cora et Alice Munro filles du colonel Munro qui commande le Fort William Henry. La colonne britannique menée par un huron nommé Magua tombe dans un piège des mohawks et c’est l’intervention du mohican et ses fils qui sauvent Duncan et les demoiselles…

CRITIQUE

« Le dernier des mohicans » est le quatrième film de Michael Mann.

Il a pour ce film un budget conséquent qui lui permet de mettre à l’évidence son goût des plans soignés des éclairages savants, signés Dante Spinotti, et qui lui permet de profiter pleinement des somptueux paysages de le Caroline du Nord (alors que l’action se situe dans l’Etat de New York).

Michael Mann qui a écrit le scénario s’inspire plus du livre de Fenimore Cooper qu’il ne l’adapte, on peut même dire qu’il le transcende, quitte à en passer par quelques exagérations notamment dans les courses à pied du mohican et ses deux fils à travers forêts et montagnes.

Le casting est superbe. Daniel Day Lewis et Madeleine Stowe forment un couple qui marche bien sur l’écran. Jodhi May est toute en fragilité et Wes Studi en vengeur implacable est comme à son habitude parfait.

Le film est une montée crescendo dans la tension sexuelle et la violence. Les vies des héros et héroïnes étant chaque fois de plus en plus menacées. Les 20 dernières minutes sont remarquables.
Spectaculaires et magnifiquement accompagnées par la musique de Trevor Jones. Elle allie tout comme le film passion romantique et drame.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La deuxième embuscade des mohawks sur la colonne anglaise défaite par le marquis de Montcalm. En la voyant le spectateur est frappé par le réalisme que dégage cette scène.