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Synopsis

Los Angeles années 1990, Neil MacCauley trois de ses complices habituels (Chris, Michael dit « l’artiste » et Trejo) ainsi qu’un quatrième (Waingro) venu comme soutien, par un coup audacieux, pillent un fourgon blindé. Ne volant pas l’argent mais juste des titres boursiers. Mais Waingro n’est qu’un tueur psychopathe et il assassine un convoyeur. Obligeant Chris à tuer les deux autres convoyeurs pour supprimer des témoins gênants. Le lieutenant de police Vincent Hanna arrive sur les lieux et s’aperçoit qu’il a affaire à des professionnels et que la chasse ne sera pas une partie de plaisir…

CRITIQUE

Formidable polar de Michael Mann.

A peine sorti il devient une référence du genre.

Le réalisme est impressionnant et son film est un éloge au travail bien fait ce qui était déjà le cas dans « Le solitaire » (« Thief« ) (1981) toujours de Michael Mann, que ce soit du côté des flics ou des braqueurs.
Los Angeles est formidablement filmée et c’est le fruit d’un travail acharné sur la recherche de décors naturels urbains durant des mois. Le spectateur a l’impression de découvrir une ville qu’il a pourtant vu maintes et maintes fois au cinéma.

Le scénario est en béton armé mais il s’agit d’un travail sur une quinzaine d’années.  La réalisation alterne amplitude et nervosité.

Les acteurs sont tous impeccables quelle que soit l’importance de leur rôle. Le face à face Al Pacino vs Robert De Niro fait des étincelles même s’il a pu paraître décevant pour certains spectateurs par le faible temps de tête à tête entre les deux acteurs iconiques de leur génération.

Mais Michael Mann sait aussi être intimiste dans les scènes entre Al Pacino et Diane Venora ou Robert de Niro et Amy Brenneman. Il est intéressant de voir le parallèle des deux couples. Quand l’un est en train de se créer (De Niro/Brenneman) l’autre se délite (Pacino/Venora).

Ce film sent l’asphalte chaud, la poudre brûlée et le métal en fusion.
Le directeur photo Dante Spinotti colore son film de bleus et gris métalliques magnifiques.
La musique de Elliot Goldenthal souligne à merveille cet aspect-ci du film.

 

2h50 de pur bonheur pour tout amateur de cinéma.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La course poursuite dans les rues de Los Angeles suite à un braquage de banque. Le montage et les effets sonores de la fusillade sont impressionnants.

L’ANECDOTE

Michael Man a réalisé en 1989 un film pour la télévision « L.A. takedown« . Ce film d’une heure trente est ce qui peut se considérer comme un brouillon de « Heat« .

NOTE : 18/20

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