Synopsis

Commençons par la moralité: Qui s’y frotte s’y pique!

Alain Corneau (1943-2010) a eu une fausse bonne idée: reprendre le film de Jean-Pierre Melville et le mettre au goût du jour. C’est à dire en 2006 avec l’explosion du cinéma chinois et de ses codes de couleurs et de violences dont le cinéaste John Woo a été un des précurseurs suivi par toute une école Hongkongaise puis les Wachowski aux Etats-Unis.
Seulement voila, ça ne prend pas.

Le casting quasi irréprochable (seul Eric Cantona nage dans son costume un peu trop large pour ses épaules) ne peut rien à l’affaire.

La seule faute en incombe à Alain Corneau pourtant maître ès-polar français (« Police python 357« , « Le choix des armes« , « Le cousin« ). Son film est trop emphatique, les scènes de violences sont des échecs pour l’oeuvre car elles ruinent le rythme des séquences.
Et les couleurs parfois criardes d’un esthétisme chic et toc donnent aux images un aspect irréel. Ce qui est l’antinomie du polar qui doit coller le plus à la réalité s’il veut être efficace.

Bonne musique de Bruno Coulais.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Orloff décline l’offre de Venture Ricci et propose Gu Minda. Grosse scène de Jacques Dutronc.

L’ANECDOTE

José Giovanni est l’auteur du livre dont est tiré le film. C’était un ancien collabo puis truand condamné à mort et gracié. Reconverti dans l’écriture de roman policier puis de scénarios (souvent les propres adaptations de ses romans) puis dans la réalisation de films parmi lesquels: « Dernier domicile connu« , « La scoumoune« , « Deux hommes dans la ville« , « Dernier domicile connu » « Le ruffian » et « Mon père, il m’a sauvé la vie« .

NOTE : 11/20

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