DOMENICA D’AGOSTO
- Andrea Compagnoni, Anna Baldini, Ave Ninchi, Corrado Verga, Emilio Cigoli, Franco Interlenghi, Marcello Mastroianni, Mario Vitale, Massimo Serato, Vera Carmi
- Luciano Emmer
- Comédie dramatique
- 1950
- Domenica d'agosto
- Italie
- Cesare Zavattini, Franco Brusati, Giulio Macchi, Luciano Emmer, Sergio Amidei
- Extraits de chansons italiennes, Roman Vlad
Synopsis
Rome dimanche 7 août 1949, les romains de toutes classes sociales profitent de leur unique jour de repos dans la semaine pour se ruer (en vélo, en voiture ou en train) dès le matin, sur les plages d’Ostie. Certains profitent d’une Rome vidée de sa population pour commettre des méfaits. D’autres, les plus modestes, tentent d’organiser un avenir qui s’avère difficile…
CRITIQUE
Film charnière (parmi quelques autres) entre le néoréalisme et néoréalisme rose.
Issu du film documentaire, Luciano Emmer (1918-2009) tourne son premier long métrage de cinéma.
Film choral et quasi unique dans cette forme : plusieurs personnages qui représentent diverses catégories sociales dans un même endroit et interagissent soit entre elles soit d’une catégorie sociale vers l’autre.
Quasi unique, car un autre film a pris ce canevas « Le grand embouteillage » (« L’ingorgo« ) (1979) de Luigi Comencini.
Le film est imaginé et écrit par le grand scénariste italien Sergio Amidei (1904-1981) qui a déjà à son crédit quelques chefs d’oeuvres transalpins « Rome, ville ouverte » (« Roma, città aperta« ) (1945) de Roberto Rossellini, « Païsà » (1946) de Roberto Rossellini « Les années difficiles » (« Anni difficili« ) (1948) de Luigi Zampa, « Allemagne année zéro » (« Germania anno zero« ) (1948) de Roberto Rossellini, « Stromboli » (1950) de Roberto Rossellini.
Sans atteindre les sommets de ces films précités, « Dimanche d’août » détient quelques qualités d’écriture et de réalisation qui font de ce film pour le moins une bonne photographie de Rome et des romains pendant les étés de l’après seconde guerre mondiale.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Sur la plage d’Ostie, dans sa baraque en bois, la mamma fait « la pasta » pour la famille le dimanche comme les autres jours de la semaine.
L’ANECDOTE
Marcello Mastroianni qui à l’époque n’est qu’un acteur au talent prometteur. Il est doublé (miracle de la production « à l’italienne » jusqu’à la renaissance du cinéma transalpin dans les années 1990) par un acteur tout autant prometteur : Alberto Sordi.
NOTE : 13/20
Video & Photo
