1 votes 3

Synopsis

Morgan Hickman un chasseur de prime, arrive dans une ville du sud avec sur un second cheval le corps d’un outlaw. Il réclame sa prime au shérif Ben Owens. Mais manifestement le fait d’avoir tué l’homme recherché ne plaît pas au shériff qui rechigne à remplir les papiers. Il faut avant tout que le médecin fasse une autorisation d’inhumer et détermine comment il est mort. En attendant Hickman part en ville chercher une chambre. Mais le seul hôtel de la ville lui refuse l’hébergement. Et l’homme qui détient les écuries municipales (cousin de la victime) refuse de nourrir et soigner les chevaux…

CRITIQUE 

Western remarquable. Anthony Mann qui après un « serenade » (1956) oubliable et oublié, a besoin de se refaire la cerise et tourne un western, sa spécialité, avec un budget restreint, sans être famélique.
Il a quand même une star, Henry Fonda, une vedette montante, Anthony Perkins, et des seconds rôles incontestables.

Anthony Mann comme a son habitude raconte l’histoire d’un homme qui s’applique à bien faire son métier. Le chasseur de prime s’avère être un ex shériff qui va prendre sous son aile le pied tendre nommé il y a peu par la ville pour faire régner l’ordre et lui apprendre les rudiments du métier pour rester en vie le plus longtemps possible.
Avec des moyens limités donc, il s’appuie sur un scénario puissant, limpide et sur son propre métier. Car comme ses personnages qui veulent bien faire leur métier, Anthony Mann s’applique à lui-même cette règle.

Mais Anthony Mann  passe aussi des messages anti racistes envers les indiens et les métisses et à travers le docteur un humanisme envers les personnes quelles qu’elles soient.

Henry Fonda est très bon en chasseur de prime ayant un passé chargé et une vision terre-à-terre de la vie. Mais aussi nostalgique d’une vie de famille qu’il a perdu par la faute à son ancien métier. L’arc narratif de son personnage semble faire avance par à-coups.
Anthony Perkins est quant à lui moins crédible en shérif. Grande asperge dégingandée, un poil freluquet, il a effectivement du mal à s’imposer d’autant que dans le premier tiers du film Henry Fonda passe son temps à le corriger dans ses attitudes.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’arrivée de la cariole du docteur le jour de son anniversaire, fété par l’ensemble de la ville. La fête tournant au drame, le docteur étant mort assassiné.

L’ANECDOTE

Le film reçoit une nomination aux Oscars pour le scénario. Une exception pour un film avec un petit budget, en général ignoré par l’Académie des Oscars.

NOTE : 15/20

Video & Photo

1 videos 8 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *