Synopsis

Vincent travaille comme bagagiste à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Mais il est indélicat et avec Gérard il ouvre régulièrement des valises pour voler des objets de valeur. Jusqu’au jour ils ouvrent une valise diplomatique contenant un gaz qui s’enflamme et tue Gérard. Il est licencié sur le champ. Sur le chemin de son domicile, il est arrêté par la DST qui exerce sur lui un chantage pour aider le service de renseignement à séduire en Angleterre Claire, la femme française d’un industriel anglais. Ce dernier à des relations avec des syriens soupçonnés d’appartenir à un réseau de terroristes. L’approche de cette femme permettra aux services secrets français et au MI5 anglais qui travaillent ensemble, de mettre la main sur les dossiers de l’industriel, ses clients et ses fournisseurs syriens. Mais Vincent se prend au jeu et en même temps tombe amoureux de Claire, et l’étau se resserre…

rueducine.com-espion(s)-photo

CRITIQUE

Le film est une réussite de bout en bout.

Critique de cinéma aux « Cahiers du cinéma », puis scénariste pour des films comme « Arsène Lupin » de Jean-Paul Salomé, Nicolas Saada se lance dans la réalisation.

« Espion(s) » étant son premier long métrage. On peut dire qu’il marque un grand coup.

Scénario hitchcockien en diable doté d’un excellent suspens mais aussi des personnages principaux ayant de l’épaisseur et pour lesquels le spectateur développe une empathie indéniable.

Guillaume Canet est comme à son habitude: excellent.
Géraldine Pailhas dans un rôle très introverti parvient à faire vivre son rôle.
Les deux chefs des services secrets Hippolyte Girardot et Stephen Rea par leur jeu rajoutent à la perversité du scénario. A suivre l’actrice Archie Panjabi qui brille de mille feux dans ce film.

Du bon thriller d’espionnage de grande qualité.

A souligner la très bonne musique de Cliff Martinez.

 

rueducine.com-espion(s)-photo (4)

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le dîner chez l’industriel auquel participe Vincent et un syrien qui inonde de questions l’apprenti espion. Scène forte en émotions maîtrise parfaite du scénario.

L’ANECDOTE

Nicolas Saada qui avait une émission de radio sur « Nova » dont le thème était les Bandes originales de films a fait appel à une grosse pointure de la B.O. Cliff Martinez. Ex batteur des Red Hot Chili Peppers, il a travaillé pour de grands réalisateurs américains parmi lesquels Steven Soderbergh dont le palmé « Sexe, mensonges et vidéo » mais aussi « Traffic » ou « Solaris« .

NOTE : 14/20

Video & Photo

1 videos 5 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *