EXPENDABLES, UNITÉ SPÉCIALE

Synopsis

Après avoir mené une action commando en Somalie contre des pirates preneurs d’otages, et après l’éviction de Guntar Jensen, l’un des membres des Expendables, Barney Ross de retour au pays est contacté par un mystérieux monsieur Chapelle pour une nouvelle mission. Elle doit avoir lieu à Vilena, une île dans le sud du golfe du Mexique où une certain général Garza qui maltraite son peuple doit être renversé. Barney Ross finit par accepter la mission. Il part tout d’abord avec Lee Christmas son bras droit pour une mission de reconnaissance. Mais leur couverture d’ornithologues fait long feu…

CRITIQUE

Film bête mais assumé comme tel (du moins m’a t-il semblé).

Rien de très raffiné ni dans la réalisation ni dans l’humour.
Stallone réunit les gros bras d’Hollywood anciens et petits nouveaux, et se livre à un joyeux jeu de massacre.
Le problème c’est que l’art cinématographique en pâtit : La réalisation des scènes d’action est assez brouillonne et perd le spectateur qui ne comprend rien aux déplacements des personnages.

Certes il en prend plein les yeux du point de vue pyrotechnique. La production ne pleure pas la poudre ni les matières inflammables sur le plateau.

Côté dialogues c’est un peu la disette.

A part beaucoup de bruit et de morts, il n’y a guère à se mettre dans le cerveau.

Le soundtrack est à la hauteur du film. Très bruyant et bien mulet.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis et Sylvester Stallone se rencontrent dans une scène improbable. Ils dégainent des vannes pendant une minute et déjà le premier quitte les lieux.
Ah bon ?
Et oui, le sieur Schwarzi est gouverneur de Californie depuis novembre 2003 et il lui reste encore une année à tirer. Il a autre chose à foutre.
Mais promis il sera là pour « Expendables II«