Synopsis

A la veille du couronnement de Louis XIV, dans le couvent où l’a placée son père, Eloïse d’Artagnan assiste au meurtre de sa mère supérieure. Elle décide de retrouver son père à Paris et de la venger contre le seigneur de Crassac et son âme damnée Eglantine de Rochefort. Mais elle a bien du mal à convaincre son père. Ce n’est que quand elles se trouve poursuivie par les agents de cardinal Mazarin que d’Artagnan comprend que les choses sont sérieuses. Il décide donc de rameuter Porthos et Aramis, Athos étant décédé, et de partir en campagne contre Crassac. Entre-temps les services d’espionnages de Mazarin sont sur les dents, ils ont en leur possession un mot doux d’un jeune poète pour Eloïse et sont persuadés que c’est un code secret…

CRITIQUE

Bertrand Tavernier reprend en urgence un film qu’il ne voulait que produire.

Le vieux Riccardo Fredda 85 printemps ne s’entend pas avec Sophie Marceau qui ne comprend pas où veut en venir ce réalisateur. Pour éviter le naufrage financier, Bertrand Tavernier débarque le réalisateur italien, et reprend à son compte le film. Il a bien fait!

Film formidable de mélancolie et de scènes d’action. Cocktail surprenant d’humour et et de clins d’œil au grand Alexandre Dumas. On suit ces aventures trépidantes et enjouées avec un vif plaisir et signe un des meilleurs films où il est question des fameux quatre mousquetaires.

La distribution des rôles est pertinente.
Mention à Sophie Marceau qui manie l’épée avec une belle dextérité, affiche un beau sourire et s’nvestit dans son rôle.
Mais grand coup de chapeau à Claude Rich dans le rôle du méchant crétin. Un Summum.
Et tout aussi génial Luigi Proietti en Mazarin plus vrai que nature dans sa soif de pouvoir, son plaisir des alliances tordues, et son fétichisme des secrets.
Le reste de la troupe vaut son pesant de félicitations notamment Philippe Noiret, Sami Frey, Raoul Billerey et Jean-Paul Roussillon, héros acariâtres et maniaques perclus de douleurs diverses, et perdus de souvenirs de leur jeunesse glorieuse.

Des acteurs en grande forme au service d’un scénario malin et complice avec le spectateur.

La musique de Philippe Sarde est somptueuse.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Crassac, Églantine de Rochefort et l’espion de Mazarin attablés, parlant café et complot…

L’ANECDOTE

Raoul Billerey est acteur mais aussi maître d’armes. Il a conseillé Bertrand Tavernier sur ce film. Il en a fait de même pour « La reine Margot » de Patrice Chéreau.

NOTE : 16/20

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2 Comments

  1. Christiane H 6 septembre 2023

    Film ennuyeux pas assez d action trop de tirades à la française, Noiret est ringard comme d habitude ( je le deteste)c est un film de cap et d epee ,dommage j avais aimé les trois mousquetaires ou il y avait de l action et de bons acteurs

  2. littlebigxav 11 septembre 2023

    Bonjour Christiane H (ça me rappelle quelque chose...) Je comprends que le film vous ait déplu. Mais qu'appellez-vous "tirades à la française" et quel film des trois mousquetaires vous avez aimé? Il y en a tellement!!! Une petite pensée pour feu Philippe Noiret qu'à rueducine.com nous aimons beaucoup.