Synopsis

Londres année 2027, le monde est en péril. Il n’y a plus eu de naissance depuis plus de 18 années. Le plus jeune homme sur terre vient de décéder brutalement et est pleuré comme une idole. Theo Faron la quarantaine, employé de bureau se rend dans un bar où il commande une boisson à emporter. A peine sorti une bombe pulvérise le lieu. C’est une exaction d’un groupe terroriste appelé « Les poissons » qui lutte pour les droits des immigrés. Ceux-ci sont plutôt malmenés par le gouvernement britannique. Traqués, emprisonnés, déportés. Ils ont toute l’apparence de sous-hommes. Pour se changer les idées, Theo se rend chez son ami Jasper dans la campagne anglaise…

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CRITIQUE

Si le scénario du film avait été un peu plus solide ça aurait fait sinon un chef d’oeuvre tout du moins un grand film d’anticipation.
Belle réalisation à la fois élégante et proche du journalisme de guerre. Une photographie très travaillée, des décors spectaculaires bien que peu futuristes dans leur design ce qui m’a permis de ne pas trop me sentir dans un film d’anticipation.

Une interprétation de qualité avec un Clive Owen impeccable. Sans parler de Michael Caine qui arrive toujours à surprendre dans ses choix de rôles.

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Mais le récit contient bien des trous, des faits imprécis, des approximations dans la narration et des incohérences qui gênent le spectateur que je suis. On se demande par exemple comment le groupe terroriste retrouve par deux fois les fuyards.
Pas d’explications sur la stérilité qui ravage la terre.
Pas plus que sur l’afflux de réfugiés, ni sur leur accueil hostile. Dans un pays dont la population ne fait que baisser depuis 18 ans, l’apport de réfugiés en tant que main d’oeuvre ne peut être que bienvenue.

On sent que le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón a des choses à apporter au cinéma notamment sur le plan de la mise en scène, ou de la grammaire du cinéma. Il lui faut un un scénario un peu plus carré.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La fuite en barque par les égouts de la ville en proie à l’insurrection armée. La barque arrive en mer dans une brume presque réconfortante.

L’ANECDOTE

Le film donne l’illusion de plans séquence. Mais en fait il s’agit de montages invisibles car le réalisateur voulait tourner en plan séquence ce que les moyens de la production lui interdisait. Il a donc choisi par une technique de tournage minutieuse et le montage de donner l’impression de plans séquence.

NOTE : 12/20

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