Synopsis

L’inspecteur Bogomil de Los Angeles appelle son ami Axel Foley flic à Detroit. Foley est sur une enquête de trafic de cartes de crédit. Peu de temps après, la police et la mairie de Los Angeles reçoivent des lettres codées, tandis qu’une bande de malfrats organisés avec à leur tête une femme dévalise une bijouterie de luxe. L’inspecteur Bogomil isolé avec ses deux collègues Taggart et Rosewood sont écartés de l’enquête. Mais Bogomil repéré par la meneuse des malfrats tombe dans un piège et est abattu. Il est grièvement blessé. Axel Foley quitte Detroit pour se rendre au chevet de son ami et mener l’enquête…

CRITIQUE

Deuxième volet des aventures policières du film « Le flic de Beverly Hills » (1984) réalisé par Martin Brest.

C’est Tony Scott qui réalise celui-ci. Il ajoute au film précédent plus de violences mais aussi une photographie chic signée Jeffrey L. Kimball qui a déjà fait les lumières sur le film « Top Gun » (1986) du même Tony Scott.

Comme il n’y a plus la surprise du premier « Beverly Hills », les scénaristes ont donc surenchéri (peut-être à tort) sur les personnalités des trois flics principaux. Ainsi Axel Foley est de plus en plus limite avec la loi, Billy Rosewood s’avère être un dingue des armes de tous calibres et le personnage de John Taggart est englué dans une séparation avec sa femme qui l’inhibe encore plus que dans le premier film.

Ceci étant on se fout comme de sa première paire de chaussette de l’enquête. Sur ce plan là, le premier film était mieux écrit et le spectateur était mieux accroché à l’aspect policier du film.
Bien que les méchants aient des sales gueules.

Bien sûr Eddie Murphy assure le show et on peut se régaler à ses fantaisies logorrhéiques assez sensationnelles.

La musique de Harold Faltermeyer est usitée avec un peu plus de parcimonie que dans le film précédent et donc agace moins.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite du camion blindé des malfrats par un camion bétonnière. Dans cette scène on y plie force véhicules, avec une certaine jubilation.

L’ANECDOTE

Le film bien qu’ayant fait plus d’entrées que le précédent s’est avéré moins rentable. En cause l’inflation des coûts de production: salaires et effets spéciaux plus spectaculaires.

NOTE : 11/20

Video & Photo

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