Synopsis

Début des années 1920 un rallye est organisé à travers l’Europe. Celui-ci est l’occasion pour le britannique Cuthbert Ware-Armitage et l’américain Chester Schofield par un pari de mettre la main sur une entreprise automobile dont ils détiennent chacun la moitié des parts. C’est aussi l’occasion pour deux policiers italiens de devenir célèbres et de pouvoir ainsi séduire les femmes, et pour un évadé de prison et son complice de faire passer de façon illicite le produit d’un vol. Quant à deux militaires de l’empire britannique, c’est pour eux le moyen de faire connaître les multiples inventions qu’ils ont mis au point durant leur temps libre. Le rallye organisé par un français partira du nord de l’Europe par deux endroits et du sud par trois…

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CRITIQUE

Difficile de passer après le grandiose film de Blake Edwards « La grande course autour du monde » (« The great race« )  (1965). D’autant plus compliqué quand le rôle principal est tenu par le même acteur c’est à dire Tony Curtis. Même si dans le film d’Annakin il partage un peu plus la vedette. Mais le résultat est que le film est bien moins réussi que son aîné.

Tout d’abord pour se démarquer, Ken Annakin et Jack Davies compliquent inutilement le rallye avec 5 lignes départ, un tronçon commun commun puis un contre-la-montre sur les hauteurs de Monaco-Monte Carlo.

Et Ken Annakin plutôt que d’enfoncer le clou planté par Blake Edwards vers plus de burlesque et plus de folie, au contraire tourne ce film en tenant serré le frein à main. La comédie est par conséquent assez poussive.

En fait il est dans la droite ligne de son « Ces merveilleux fous volants dans leur drôles de machines » (« Those magnificent men in their flying machine« ) (1965) sans être pour autant une suite.

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Le film est trop long ce problème est dû au choix des 5 départs. Et donc de suivre cinq itinéraires.

Le méchant incarné par Terry Thomas manque de mordant et de perversité. Or il faut un bon méchant pour faire un bon film. La fin du film est aussi un peu confuse.
Si elle permet à Bourvil de faire un numéro, elle n’en est pas moins brouillonne.

Les trois participantes féministes au rallye ne sont pas à la fête : leurs personnages sont plutôt maltraités frivoles et bécasses. Idem pour le duo italien dragueurs trop caricaturaux.

Cependant le film contient quelques scènes sympathiques surtout avec le duo de militaires britanniques et leurs inventions inutiles. Quelques scènes loufoques de courses automobiles dans la neige, et un grand numéro signé Eric Sykes en homme de main contraint et forcé par un ignoble chantage par son patron.

Ron Goodwin après celle de « Ces merveilleux fous volants… » signe à nouveau la bande originale toujours à base de fanfare cuivrée.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le major Digby Dawlish met en oeuvre son invention pour chasser la neige par des bras articulés. Burlesque garanti.

L’ANECDOTE

Le film est sorti aux Etats-Unis sous le titre de « Those daring young men in their jaunty jalopies » pour faire accroire à une suite de « Ces merveilleux fous volants dans leur drôles de machines« 

NOTE : 12/20

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