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Synopsis

1901 en Alaska Sam McCord et son associé George Pratt et le frère de celui-ci, Billy fêtent la découverte d’un filon dans la ville. George a demandé à son ami Sam d’aller à Seattle rechercher sa fiancée et de la lui ramener. Pour fêter le filon et le départ de Sam les deux hommes paient une tournée générale qui vire rapidement au pugilat. Le saloon est saccagé. Sam paie l’ardoise. Puis prend le bateau rejetant à l’eau le petit Billy qui comptait bien partir lui aussi pour Seattle…

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CRITIQUE

Ce western frise le nanar. C’est le frère aîné de ces films de pugilat dont Burt Reynolds et Clint Eastwood quelques 20 ans plus tard ont su tirer parti.

De western il n’y a pas grand chose : Quelques paysages, quatre coups de fusils, un saloon, et une prostituée au grand cœur, et… John Wayne symbole vivant de l’ouest. Pour ce film il laisse tomber la winchester et le colt pour le coup de poing. C’est moins emballant.

L’action se traîne, les effets comiques des bagarres font parfois mouche mais bien souvent ne sont pas réussies.

Henry Hathaway (1898-1985) qui 6 ans plus tôt signait le formidable « Le jardin du diable » (« Garden of Evil« ) passe ici à côté et se fourvoie dans un film ectoplasme qui consterne le spectateur.

Par chance la sublime Capucine (1928-1990), est dans le film. On pourra s’attarder sur la beauté de cette actrice.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La destruction du saloon. Avec quelques effets de bagarre comiques réussis. Pas tous!

L’ANECDOTE

Capucine est une des rares françaises ayant fait une belle carrière hollywoodienne. Née Germaine Hélène Irène Lefèbvre, elle entame une carrière de mannequin et se paie des cours d’interprétation. Elle débute au cinéma comme figurante pour « L’aigle à deux têtes » (1948). En 1950 elle part pour Hollywood d’abord avec un contrat de mannequinat, elle perfectionne son anglais puis les studios de cinéma lui ouvrent ses portes. Sa carrière est au sommet avec le rôle de la femme de l’inspecteur Clouzot dans le formidable « La panthère rose » (« The pink panther« ) (1963) de Blake Edwards.

NOTE : 07/20

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