Synopsis

Bermudes années 1970, un couple de plongeurs américains, David et Gail tombent sur une épave. Ils font une exploration. Gail est attirée par un objet lumineux dans une brèche de l’épave mais en s’en emparant elle est happée par une force mystérieuse. C’est l’épave qui sauve Gail empêchant son corps d’être emporté. David qui s’est aperçu de la détresse de Gail arrive et l’aide à s’en sortir. Ils remontent sur le bateau. Arrivés à l’hôtel ils inventorient les objets remontés. Une pièce de monnaie ou un médaillon avec un portrait de femme et une fiole contenant un liquide ambre. Le soir alors qu’ils partagent leur repas au restaurant, un homme s’invite à leur table et leur propose de racheter la bouteille. Mais David et Gail font comprendre à l’importun qu’il n’ont pas cet objet…

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CRITIQUE

Avec un tel générique (réalisateur, acteurs et musicien) on pouvait s’attendre à beaucoup mieux sur le plan du suspens et du spectaculaire. Je rappelle que Peter Yates est quand même le réalisateur de « Bullitt » (1968) un grand film policier et d’action dans lequel Jacqueline Bisset jouait.
Dans ce décor de carte postale que sont les Bermudes, il met sur l’écran l’adaptation d’un roman par l’auteur lui-même, Peter Benchley.
Or l’action est ici plutôt mollassonne, sacrifiée au profit des recherches historiques chez les chasseurs de trésor. Peter Yates semble s’être laissé prendre au piège des vacances qu’incitent les archipels.
Le film multiplie donc les scènes statiques et explicatives, quoi qu’intéressantes, qui plombent l’aspect thriller.

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Ce film est le premier grand rôle au cinéma de Nick Nolte qui depuis 1969 accumule les rôles dans les séries à la télévision. C’est la série « Le riche et le pauvre », où il tient avec Peter Strauss le premier rôle, qui le propulse au cinéma. Il n’en impose pas encore mais cela viendra très vite.
Jacqueline Bisset n’est pas qu’une illustration sexy. Son personnage est bien développé il permet même de relier l’épave à un récit historique. Cependant le spectateur a presque toujours un coup d’avance sur le film. Ce qui est préjudiciable.

John Barry signe une musique étonnante où il est plus difficile de reconnaître le style du maestro qu’à l’habitude. Il allie musique symphonique et bruitages métalliques.


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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Pendant sa plongée, en voulant prendre un objet près d’une épave, Gail se fait happer le bras par une force mystérieuse et dangereuse. Le film trompe son spectateur lui faisant accroire qu’il va peut-être voir une resucée du succès « Les dents de la mer » (« Jaws« ) de Steven Spielberg.

L’ANECDOTE

Le film se fait accueillir très froidement par la critique et de surcroît est un échec commercial. Mais il semble que Jacqueline Bisset soit dans ce film à l’origine des concours de tee-shirts mouillés…

NOTE : 12/20

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