Synopsis

Jean-Louis et Anne sont veufs, la trentaine et se rencontrent à Deauville où ils ont chacun leur enfant en pensionnat. Anne est script girl et a du mal à oublier son mari acteur et cascadeur dans des films, et décédé accidentellement sur un tournage. Jean-Louis est un pilote de voiture de courses. Sa femme s’est suicidée désespérée après un grave accident de son mari lors d’une course. C’est sur le chemin entre Deauville et Paris que naîtra une relation entre Jean-Louis et Anne. Leur relation évoluera au fil des séjours à Deauville…

CRITIQUE

Premier triomphe de Claude Lelouch qui impose son style si personnel fait d’improvisations scénaristiques, de jeu de ruptures, de récit en flashbacks de mélodrame et (même si ce n’est pas le cas dans ce film) de philosophie à la rueducine.com-oscar1petite semaine des 4 jeudis mêlée à de la superstition de bas étage.
Parfois ce mélange détonnant ne fonctionne pas du tout et cela donne un cinéma maniéré pompeux et assommant. Le scénario cosigné avec Pierre Uytterhoeven reçoit un Oscar.

Mais quand la mayonnaise prend bien alors cela peut donner un film formidable comme celui-ci.

En ces années 2000 où la norme hollywoodienne est le plan de deux secondes (j’exagère à peine) les scènes de Claude Lelouch faites de plans séquences peut paraître longuet. Il n’en n’est rien!

Ne cherchez pas d’explication artistiques à l’alternance de plans en couleurs et en noir et blanc. Faute d’un budget qui lui permette de faire l’entièreté de son film en couleurs, il a du se résoudre à faire une partie de son film en pellicule noir et blanc. Son montage fait de flashback permet aux pellicule couleurs et noir et blanc de se mélanger et Claude Lelouch comptait bien dessus pour que la contrainte pécuniaire devienne un atout artistique. Bien vu!

Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée forment un vrai couple de cinéma.
On devient amoureux de leur amour.

L’acteur, pilote de courses à ses heures, participait effectivement au rallye de Montecarlo pendant le tournage du film.

La musique dabadabadesque (et non chabadabadesque) de Francis Lai entonnée par Nicole Croisille est restée à jamais dans la mémoire collective.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

De retour du rallye de Montecarlo qu’il vient de remporter, Jean-Louis à bord de sa voiture de course cherche Anne qui se promène avec les enfants sur la plage de Deauville. Il longe à vive allure les planches de Deauville et retrouve Anne qui se jette dans ses bras. Transcendée par la musique de Francis Lai. Scène culte du cinéma français.

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L’ANECDOTE

Ce film au succès international phénoménal pour un film français a été couvert de prix: Golden Globe, Oscar, et Grand prix (avant que la palme d’or n’existe) du festival de Cannes.

NOTE : 18/20

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