Synopsis

Paris années 1980, le terrorisme en Allemagne sévit toujours. Les services allemands font appel à la France pour tendre un piège à une des terroristes afin de l’éliminer physiquement. A charge pour les services secrets français de trouver le modus operandi qui semblera accidentel. Un jeune espion nommé Colonna trouve une solution, le crime passionnel. Pour cela il faut trouver un appât. Il porte son dévolu sur un certain Bauman la petite cinquantaine, en dépression, sans travail et sur le point de divorcer…

CRITIQUE

Ce n’est pas le meilleur film d’espionnage (même français) mais un duo Philippe Noiret-Jean Rochefort ça mérite le détour.

Et effectivement sur ce plan là le spectateur n’est pas déçu. Les deux acteurs sont excellents Noiret en chef des services secrets retors et Rochefort en homme largué par la vie et par sa femme qui trouve une deuxième chance auprès d’une mystérieuse allemande.
Leurs scènes en tête-à-tête sont toujours un régal.

Reste l’histoire d’espionnage (le scénario) qui est ma foi bancale. Difficile de croire par deux fois que l’amour l’emporte sur l’espionnage. Et  la fin laisse le spectateur interloqué. Peut-être manque-t-il une voix off pour vraiment clore le récit et projeter le spectateur dans les années qui suivent le final.

Laurent Heynemann maîtrise sa mise en scène et sauve le film.

La musique de Philippe Sarde est assez savante, difficile d’écoute sans les images mais qui accompagne magistalement les images.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le chef des services secrets apprend que son jeune espion a choisi Bauman comme appât (et futur incarcéré ou mort) afin de l’éloigner de sa femme dont il est l’amant. Dur à avaler.

L’ANECDOTE

« Il faut tuer Birgitt Haas » sorti la même semaine que le polar/western de science fiction « Outland » de Peter Hyams, dame le pion au film américain.

NOTE : 11/20

 

 

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