Synopsis

Paris années 2010 Jean Renault est un acteur plus que tatillon. Pour « entrer dans la peau du personnage » il en fait des tonnes met des plombes , et ruine les plans de travail de la production. Résultat des courses, cet ancien césarisé du meilleur espoir masculin est tricard et tourne dans des panouilles ou des publicités pour gagner sa vie. Son agent finit par lui trouver un job comme auxiliaire de justice il a pour rôle d’interpréter les derniers instants de victimes, d’un triple meurtre. Il prend le train direction Megève…

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CRITIQUE

La comédie doit beaucoup à son duo d’acteurs François Damiens et Géraldine Nakache et plus généralement à la distribution.

Le scénario pourtant basé sur une idée d’une belle originalité, finit très vite par tourner en rond. Et au premier tiers du film voici que notre acteur cassse-bonbons se mue en enquêteur. Et là le spectateur commence à tiquer. Car ce n’est plus une comédie qu’il regarde mais un film policier.
On peut regretter aussi la toute fin du film qui force un peu le happy-end et nuit à l’ensemble.

En revanche la rencontre entre la juge d’instruction toute fraîche sortie de l’école et l’acteur plus que méticuleux est une belle réussite. Le contraste de ces deux personnages est quasiment l’unique moteur de la comédie. Leurs scènes communes sont souvent irrésistibles.

C’est moins le cas pour les scènes entre le gendarme (interprété par Lucien Jean-Baptiste) et l’acteur.

La réalisation de Jean-Paul Salomé est assez impersonnelle mais elle reste au service du film et de ses acteurs. Les deux premiers rôles ont des scènes suffisamment nombreuses et longues pour défendre leur personnage et leur donner l’épaisseur nécessaire.

La musique de Bruno Coulais est efficace pour souligner la comédie.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lors de la reconstitution du premier meurtre, Jean Renault ne suit pas les directives de la juge d’instruction et « interprète » à sa façon les derniers instants de la victime, mettant en évidence des incohérences dans les dépositions du présumé meurtrier.

L’ANECDOTE

Jean-Paul Salomé par le de son choix pour les deux acteur principaux :« J’avais envie d’un comédien belge… François Damiens faisait partie des candidats : il a cette folie que je recherchais, et aussi un corps étrange dans sa façon d’occuper l’espace. Il n’est pas non plus usé dans ce type de rôle. J’avais envie que sa partenaire soit son opposé, physiquement : Géraldine Nakache a la peau mate, les cheveux bruns, lui est plutôt blond. Ils ont un côté Titi et Grosminet que j’aime bien ! »

NOTE : 12/20

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