Synopsis

Tchécoslovaquie, Prague, années 1970, le corps du journaliste américain Gregory Moore est retrouvé dans un parc par un balayeur. Après constatation du décès, il est amené à la morgue. Là les examens cliniques confirment le décès. Mais Gregory Moore est conscient même si son corps ne réagit pas et que ses yeux restent fixes. Il se remémore ce qui l’a amené à se retrouver dans cette angoissante situation. Son enquête sur la disparition de sa petite amie…

CRITIQUE

Pour son premier film Aldo Lado choisit de s’éloigner des canons du giallo, notamment le fait que le tueur n’apparaît jamais et ses victimes ne sont pas assassinées à l’arme blanche.

Mais il en conserve une esthétique et une ambiance angoissante ainsi qu’une musique dissonante signée du maître Ennio Morricone.

L’histoire est originale et surfe sur les évènements du printemps dit « de Prague » qui a secoué ce pays en 1968 et a été achevé par la mainmise du parti communiste soviétique sur tout le pays.


Il y est fortement question d’une jeunesse contestataire sacrifiée par une bourgeoisie réactionnaire.
Ici les sacrifices sont effectués dans un club de la Nomenklatura où l’on y côtoie mort et orgie sexuelle.

Aldo Lado mène son récit avec rigueur, dommage que Jean Sorel et Barbara Bach ne soient pas si bons que cela et que leur sort nous indiffère un peu.

Nous déplorerons aussi un titre français bien moins inspiré que l’original.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La mort du héros assassiné par le scalpel d’un chirurgien devant un parterre d’étudiant en chirurgie cardiaque! Saisissant!

L’ANECDOTE

Le film qui situe l’action à Prague (Tchécoslovaquie d’alors, aujourd’hui Tchéquie) est en fait tourné à Zagreb (Yougoslavie d’alors, aujourd’hui Croatie).

NOTE : 13/20

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