Synopsis

Années 1990 dans le Queens (New York), Jimmy Kilmartin est en préventive un pas de travers et il repart en prison. Il cherche à présent à se ranger et devenir un bon mari et bon père. Un soir son cousin Ronnie Gannon vient le trouver, il a besoin en urgence d’un chauffeur pour remplacer un homme qui s’est saoulé  Après moultes palabres il finit par convaincre Jimmy à le suivre pour juste deux petites heures. Jimmy doit faire partie d’un convoi de 4 camions de transport de véhicules tous remplis de voitures de luxe. Le convoi s’ébranle mais arrivé à destination la police intervient. L’homme ivre que Jimmy a remplacé et qui était resté dans la cabine du camion tire sur les flics. Il est abattu. Et Jimmy repart pour Sing Sing. Ronnie dédommage la femme de son cousin en l’embauchant. Mais un jour par la faute de Ronnie sa femme prend la voiture et se tue. Jimmy se décide à collaborer avec la police pour se venger…

CRITIQUE

Remake d’un film de Henry Hattaway « Le carrefour de la mort » (« Kiss of death« ) (1947) avec Victor Mature et Richard Widmark, Karl Malden.
Sa réalisation est efficace, les moments de violences sont filmés sans fioritures,
Ce qui est flagrant ce sont les faiblesses du scénario surtout sur la fin du film lorsque la famille doit fuir les foudres du méchant Little Junior.
Cependant j’ai trouvé ce polar plutôt intéressant notamment pour ses décors naturels.

A voir surtout l’interprétation « animale » pour ne pas dire « bestiale » de Nicolas Cage. Trafiquant de voitures, et d’armes, et tenancier d’un bar à strip-tease  il campe un instable, colérique, violent et asthmatique. Il est impressionnant.
David Caruso paraît bien terne face à lui, il n’est pas encore tout à fait lobotomisé par sa série CSI: Miami. Mais son jeu semble quand même bien limité.

Samuel L. Jackson fait le job.
Mais c’est Stanley Tucci (roi du second rôle) qui comme souvent surprend son monde en incarnant un procureur douteux.L’ensemble du casting est de grande classe (si l’on excepte le petit bémol pour David Caruso).

La photographie du film est assez métallisée sans atteindre les teintes des films de Michael Mann. « Heat » ou « Collateral« .

Trevor Jones signe un soundtrack efficace. Ses génériques de début et de fin du film avancent comme un rouleau compresseur. Pendant le film les morceaux musicaux accompagnent les images sans leur nuire.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Little Junior pleure la mort de son père dans son bar à gogo danseuses. Il pleure tout en sautant à pied joint sur les rythmes d’une musique rock. Du grand Nicolas Cage.

L’ANECDOTE

Richard Price scénariste de « Kiss of death »  fait une apparition dans le film, il interprète un employé municipal.

NOTE : 14/20

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